mercredi 4 avril 2018

Un rapprochement avec Poutine ? Trump estime qu'il s’agirait d'une «excellente chose» 4 avr. 2018, 07:49

Le président américain semble multiplier les signaux en faveur d'un rapprochement avec Vladimir Poutine. Il assure néanmoins faire preuve de fermeté face à la Russie. Une position non sans paradoxes.
Devant des journalistes ce 3 avril 2018, et en compagnie des dirigeants des pays baltes, le président américain Donald Trump a évoqué l'amélioration de ses relations avec Vladimir Poutine. «Si cela arrive, ce serait une excellente chose. C'est une réelle possibilité. Il est possible aussi que cela n'arrive pas. Qui sait ?», a lancé le président américain dont tous les propos sur la Russie sont scrutés avec une attention particulière.
Lire aussi : Skripal : les experts britanniques se disent incapables de prouver l'origine russe du poison
Un conseiller du Kremlin avait laissé entendre, le 2 avril, que le président américain avait proposé à son homologue russe une rencontre à la Maison Blanche, lors de leur entretien du 20 mars. Dans une série de tweets publiés le 22 mars, le président américain Donald Trump avait d'ailleurs commenté la critique qui lui avait été faite d’avoir félicité par téléphone le président russe Vladimir Poutine pour sa réélection en affirmant que «s’entendre avec la Russie» était «une bonne chose».
«Personne n'a été aussi ferme face à la Russie que moi», a toutefois lancé le président américain, alors que les tensions entre la Russie et l'Occident se ravivent depuis plusieurs semaines en raison des accusations portées contre la Russie concernant le meurtre de l'ex-agent double Sergueï Skripal.

«Nous allons nous désengager de Syrie très vite»

Donald Trump a en outre martelé qu'il voulait mettre un terme aux actions militaires des Etats-Unis en Syrie, déclarant qu'il pensait «très sérieusement» qu'il était temps de «rentrer à la maison». «Notre mission première [...] était de se débarrasser de Daesh. Nous avons presque atteint ce but et nous allons prendre une décision très rapidement», a-t-il déclaré devant des journalistes.
Lors d'un discours le 29 mars à Richfield dans l'Etat de l'Ohio, Donald Trump avait déjà annoncé que les Etats-Unis se désengageraient sous peu, militairement, du terrain syrien. «Nous allons nous désengager de Syrie très vite, laissons d'autres s'en occuper maintenant», avait-t-il déclaré. Le président américain a justifié ce retrait en invoquant la défaite de l'Etat islamique dans la région. Il a précisé qu'il souhaitait désormais réorienter les dépenses concernées dans les infrastructures américaines. Au risque de le contredire, peu de temps après cette déclaration, le département d'Etat américain avait fait savoir qu'il ignorait tout d'un éventuel plan de retrait des troupes américaines en Syrie.
Lire aussi : Etats-Unis : Trump gèle 200 millions de dollars prévus pour la reconstruction de la Syrie
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source : francais.ft

Menacé de mort, Jean-Luc Mélenchon veut que Gérard Collomb soit entendu par la justice 4 avr. 2018, 10:20

Alors qu'un projet d'attentat visait Jean-Luc Mélenchon pendant ses campagnes présidentielle et législative, le ministère de l'Intérieur ne l'a pas l'informé de l'enquête. Les Insoumis veulent en savoir plus et n'excluent pas de porter plainte.
Par la voix de son avocat, Jean-Luc Mélenchon a fait savoir au juge chargé de l'enquête qu'il voulait que le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, soit entendu par la justice, selon les informations du journal Le Parisien. L'enquête en question porte sur les menaces de mort qui ont plané sur le chef de file de la France Insoumise pendant les campagnes présidentielle et législative de 2017.
Cette affaire avait été révélée en octobre 2017, lorsqu'il avait annoncé que huit suspects liés à l'ultra-droite française seraient présentés à un juge d'instruction après l'arrestation fin juin de Logan Alexandre Nisin, 31 ans, admirateur du terroriste norvégien Anders Breivik et fondateur d'un groupe nommé «OAS» (en référence à l'Organisation de l'armée secrète). Ces derniers étaient soupçonnés d'avoir envisagé un attentat visant des hommes politiques. Leurs cibles, comme on l'apprendra plus tard, étaient entre autres Christophe Castaner et Jean-Luc Mélenchon.
J'aurais apprécié être informé !
Lors de la révélation du coup de filet, en octobre, les deux cibles ont annoncé qu'ils n'avaient pas été prévenus, sinon par voie de presse. Jean-Luc Mélenchon déplore alors : «J'aurais apprécié être informé !», mais le ministre de l'Intérieur répond que «les cibles n'étaient pas aussi précises que cela».
Pas suffisant pour le chef de file des Insoumis, qui mène actuellement bataille contre le gouvernement sur le volet social, notamment pour les cheminots. Dans le camp des Insoumis, on s'interroge : pourquoi n'avoir pas mis le député des Bouches-du-Rhône dans la confidence, alors qu'à l'époque des faits, il menait campagne dans une région proche du lieu de résidence de Logan Nisin et de son réseau ?
Par ailleurs, Gérard Collomb avait fait savoir c'était la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) qui assurait la protection de Jean-Luc Mélenchon, un organisme dont la mission prioritaire est plutôt associée à l'antiterrorisme et pas la protection des personnalités politiques. Pourquoi cette confusion ? Certains aspects du dossier ont-ils été occultés ?
Selon Juan Branco, avocat de Jean-Luc Mélenchon contacté par Le Parisien, les Insoumis n'ont pas dit leur dernier mot et souhaitent faire toute la lumière sur cette affaire, n'excluant pas de porter plainte : «Nous voulons savoir la vérité», assène le conseil de l'insoumis.
Lire aussi : Que sait-on de Logan Nisin, cerveau présumé des projets d'attentats d'extrême droite ?

Vladimir Poutine : «L'Etat islamique en Syrie a été vaincu»

Le président russe Vladimir Poutine a fait savoir ce 4 avril que l'Etat islamique avait été vaincu en Syrie, mais qu'il conservait son potentiel destructeur, pouvant attaquer des pays du monde entier.
Vladimir Poutine, actuellement en Turquie dans le cadre du processus de paix d'Astana consacré à la Syrie, a communiqué sur l'état des forces djihadistes de Daesh dans le pays. «L'Etat islamique en Syrie a été vaincu», a-t-il fait savoir dans une déclaration adressée aux membres de la Conférence de Moscou sur la sécurité internationale, tout en soulignant qu'il est «évident qu'en dépit de sa situation militaire, ce groupe terroriste conserve un potentiel destructeur important, la capacité de changer rapidement de tactique et d'attaquer les pays et les régions du monde entier».

«Consolider les succès» obtenus dans la lutte contre le terrorisme

Le président russe a en outre souligné qu'il était désormais nécessaire de réfléchir à de nouvelles formes de «coopération multilatérale». Cela permettrait aux parties de «consolider les succès» obtenus dans la lutte contre le terrorisme et d'«empêcher la propagation de cette menace».
La campagne de frappes aériennes russes soutenant les efforts antiterroristes du gouvernement syrien a duré de septembre 2015 à décembre 2017. Au cours de cette période, environ 60 000 terroristes ont été éliminés, selon le ministère russe de la Défense.
Pour sa première visite à l'étranger depuis sa réélection, Vladimir Poutine s'est rendu pour deux jours en Turquie, à l'invitation de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, afin d'évoquer le renforcement des liens bilatéraux et la résolution du conflit en Syrie. Ce 4 avril, au deuxième jour de la visite du président russe doit se tenir un sommet tripartite sur le processus de paix en Syrie entre les chefs d'Etat russes, turcs et iraniens, appelé «processus d'Astana».
Lire aussi : Vladimir Poutine en Turquie pour renforcer la coopération entre les deux pays et parler de la Syrie


source: francais.rt

Niger: le journaliste Baba Alpha libéré et expulsé vers le Mali

Le Niger a libéré un journaliste qui était détenu depuis un an à Niamey. Mais la justice nigérienne a aussitôt expulsé Baba Alpha vers le Mali. Ce journaliste de la chaîne privée Bonférey était accusé de posséder de faux papiers d’état civil. Reconnu coupable de faux et usage de faux, il avait été déchu de la nationalité nigérienne. Son père, qui avait aussi été condamné sous les mêmes chefs d'accusation, a lui aussi été libéré. RFI a joint Baba Alpha du côté malien de la frontière entre les deux pays

Je suis très content d’être libre, nous confie Baba Alpha, « c’est toujours un plaisir de sortir d’une prison ! Surtout que, quand vous trouvez que cette prison est injuste pour vous ».
Journaliste d'origine malienne, Baba Alpha avait été condamné en juillet 2017 à deux ans d'emprisonnement ferme et à la privation de ses droits civiques et politiques durant dix ans, pour fausse nationalité, en référence à sa nationalité nigérienne acquise en 2011.
Ecoutez le témoignage de Baba Alpha, joint par téléphone à la frontière entre le Mali et le Niger
04-04-2018 - Par Michel Arseneault
Le journaliste, qui était accusé de posséder de faux papiers d’état civil, interroge au micro de RFI: « Je pose cette question à l’ensemble du peuple nigérien : quelqu’un qui est né au Niger, quelqu’un qui a été enseigné, soigné, éduqué au Niger, marié à une Nigérienne, père de deux fillettes nées au Niger, qu’est-ce qu’il lui faudra de plus pour être Nigérien ?
Je suis la procédure. J’ai suivi les procédures normales pour avoir la nationalité nigérienne. On m’a fait savoir que cette procédure n’est pas légale. J’ai interjeté appel. La Cour d’appel a dit que la décision en première instance est annulée pour violation de la loi.
Aujourd’hui, je suis expulsé – tenez-vous bien ! -- pour raison de sécurité intérieure de l’Etat. Je ne comprends pas comment Baba Alpha peut constituer une menace à la sécurité intérieure».
Que l'on m'apporte la preuve des menaces que j'aurais exercées sur la sécurité intérieure du Niger, lance Baba Alpha.
Joint mardi par téléphone à la frontière, le journaliste nous explique encore qu'il ne peut pas passer côté malien parce qu'il n'a pas de « document qui prouve qu'il est Malien » en sa possession. J'ai été déporté manu militari de la prison civile de Niamey à la frontière malienne, c'est « une expulsion politique », s'indigne le journaliste qui dénonce un « acharnement ». 
à (re)lire: RSF dément avoir retiré son soutien au journaliste Baba Alpha


source rfi

Guerre en Syrie: la Turquie entend peser avec ses alliés russe et iranien Par RFI

Les dirigeants russe, iranien et turc, se retrouvent ce mercredi dans la capitale turque pour un sommet tripartite consacré à la Syrie. Recep Tayyip Erdogan entend peser de tout son poids et affirmer la puissance de la Turquie et son rôle dans le dossier syrien quand bien même les intérêts des uns et des autres ne sont pas toujours convergents.
avec notre correspondant à Istanbul,Alexandre Billette
On n’attend peut-être pas de grandes annonces ce mercredi à Ankara, mais pour Recep Tayyip Erdogan, c’est une rencontre très importante sur le plan symbolique après son opération à Afrin dans le nord-ouest de la Syrie, quand après quelque soixante jours de combat la deuxième armée de l'Otan a réussi à prendre le contrôle de cette ville proche de la frontière turque et contrôlée par les forces kurdes.
à (re)lire: Afrin: les puissances occidentales prises dans un «imbroglio» d'alliances
La Turquie veut désormais être reconnue comme un acteur majeur sur le terrain syrien et le président turc va vouloir imposer aujourd’hui la poursuite des opérations turques dans le nord de la Syrie à ses partenaires russe et iranien. Recep Tayyip Erdogan veut poursuivre ses opérations vers l’est le long de sa frontière contre les milices kurdes, notamment à Manbij, près d'Alep.
Une progression qui ne fait pas nécessairement l’affaire des Russes et des Iraniens qui soutiennent le président Bachar el-Assad… Il faudra être attentif aux contreparties le président turc va devoir accepter s’il parvient à négocier la poursuite de son opération militaire en Syrie.
à (ré)écouter: Le malaise des réfugiés syriens en Turquie
Rapprochement entre la Turquie et la Russie confirmé
Ce sommet est aussi l’occasion d’afficher une nouvelle occasion d’afficher le
rapprochement avec Vladimir Poutine. On l’a vu déjà hier mardi avec cette annonce que la Russie allait livrer «plus rapidement » que prévu un système antimissiles à la Turquie malgré les protestations de l’OTAN dont la Turquie fait partie. « Nous avons avancé à juillet 2019 la date de livraison dans le contrat signé avec la Russie pour l'acquisition des S-400 », a écrit tard mardi sur Twitter le sous-secrétaire turc aux Industries de Défense, Ismaïl Demir.
Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine font tout pour afficher leur bonne entente et la bonne coopération entre leurs deux pays malgré les désaccords et les positions différentes en Syrie. C’est une façon aussi pour Moscou de tenter d’ébranler encore un peu plus les relations entre Ankara et ses alliés occidentaux qui sont déjà au plus mal.
à (re)lire: Affaire Skripal: la Turquie se refuse à des sanctions contre la Russie
En somme un rapprochement qui va bien au-delà de la question syrienne et bien au-delà même des relations bilatérales entre la Turquie et la Russie… C’est un peu un coup d’échec de la part de Vladimir Poutine pour tenter de modifier le rapport de force dans la région.




source :rfi

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