Le renseignement américain persiste et signe : la
Russie a délibérément cherché à interférer dans l'élection
présidentielle américaine, notamment en volant des emails au Parti
démocrate, des documents ensuite publiés par le site Wikileaks.
Une annonce faite ce jeudi 5 janvier lors d’une audition au sénat. Sur
Twitter, Donald Trump avait contesté mercredi l'implication de la Russie
dans ces fuites.
« Seuls les plus hauts responsables russes ont pu autoriser les vols et les publications de données liées à l'élection américaine ». Voilà mot pour mot, la déclaration de James Clapper, directeur du renseignement américain qui coordonne 17 agences d'espionnage.Dans sa très officielle audition au Sénat, le chef-espion a déclaré que les cyber-activités russes « visaient à saper la confiance du public dans les institutions et la confiance dans l'information ». Car d’après lui, le piratage des données du Parti démocrate n'est en fait qu'une partie de l'ingérence russe. James Clapper a déclaré que ses services ont également décelé des activités de désinformation, soit la publication de fausses informations sur de faux sites de presse en ligne.
Des méthodes de propagande informatique pour influencer l'opinion publique aux Etats-Unis mais aussi en Europe et en Eurasie. Question du sénateur John McCain : les Etats-Unis doivent ils considérer ces activités russes comme un « un acte de guerre ? » « Ce n'est pas à la communauté du renseignement d'en juger », a répondu James Clapper, « mais à la classe politique ».
Donald Trump a quant à lui twitté quelques heures avant la fin de la Commission d'enquête, « grand fan du renseignement », mais il continue pour l'instant de nier la responsabilité de la Russie.
SOURCE : rfi
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