«Si nous ne nous engageons pas, la Côte d’voire ne peut pas avancer (…) Notre avenir est entre nos mains et nous avons décidé d’assumer notre responsabilité pour construire et transformer ce pays (…) Lorsqu’il y a un drame comme celui que nous avons connu, il y a toujours des remises en cause, des ambitions qui naissent, des visions différentes qui naissent (…) Le PDCI a vécu cette même situation (…) Aujourd’hui nous connaissons les problèmes auxquels nous sommes confrontés : comment faire pour libérer Gbagbo, comment faire pour libérer les prisonniers politiques, comment faire pour que les exilés politiques rentrent, comment faire pour résoudre les problèmes des maisons occupées et des comptes gelés. Comment faire en sorte que la démocratie soit restaurée dans notre pays et que nous puissions revenir au pouvoir demain. Car se sont des ambitions que tous les militants nourrissent (…) Celui qui va vous dire que Affi ne veut pas de la libération de Ggagbo, de Simone, des prisonniers politiques, du retour des exilés politiques, du dégel des comptes ou qu’Affi a trahi la lutte, il vous ment (…) On ne peut pas s’asseoir au bureau pour faire la lutte. Donc je suis sorti pour relancer la lutte (…) Dans une lutte comme dans une guerre, il y a des offensives, des contre-offensives et des embuscades. Tout dépend de la position ou de la posture qu’on adopte en fonction de la position de l’autre (…)
Lorsqu’on confie quelque chose à un humain, si on ne fait pas attention, cette chose devient sa propriété.
Si j’étais allé en exil, je ne serais jamais redevenu président du FPI. C’est par ambition que Koua et Akoun ont voulu récupérer le FPI. Tout est mélangé dans leur tête. Le vrai problème au FPI, c’est la lutte pour le contrôle des instances du parti et celui de la libération de Laurent Gbagbo. Agoh Marthe dit qu’il faut faire du bruit pour libérer Laurent Gbagbo. Si c’est le cas, on fera appel à des DJ pour faire libérer Laurent Gbagbo. La libération de Laurent Gbagbo n’est pas une affaire de DJ. Il faut user de la diplomatie et faire preuve d’intelligence. L’ONU vient de lever ses sanctions contre moi. La route de La Haye est ouverte parce que j’ai fait preuve d’intelligence là où la force ne peut pas prospérer. Aucun d’entre eux ne peut me battre au Congrès. Ils ont décidé alors de faire l’Appel de Mama pour une proposition de candidature (…) Il y en a qui disent que Ouattara m’a remis des milliards pour réhabiliter ma résidence. Allez voir ma maison. Je suis dans la même maison telle que les FRCI l’ont laissée (…) Je négocie avec le pouvoir parce que dans la situation actuelle, la négociation est la voie moins mauvaise. Ceux qui ne savent pas s’adapter périssent toujours. Nous devons exploiter au maximum, la voie de la négociation. C’est à travers la négociation que je pourrai me libérer moi-même. Et c’est quand je serai libéré, que je peux libérer Gbagbo. J’irai voir Gbagbo, Alpha Condé, IBK, Mahamadou Yssoufou, Dos Santos. Donc voilà mon plan qui commencera par la libération de Laurent Gbagbo ».
SOURCE : connectionivoirienne
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