Cinq jours après le premier
tour, le candidat de Debout la France pourrait enfin faire connaître son
choix entre les deux candidats restés en lice. En jeu, les quelque 4,7%
de voix, lesquelles pourraient s'avérer déterminantes pour Marine Le
Pen.
Nicolas Dupont-Aignan sait
entretenir le suspense. Bien qu'arrivé en 6e position du premier tour,
ses voix pèsent lourd. Mais les signes se multiplient, indiquant que
Nicolas Dupont-Aignan pourrait appeler à voter pour Marine le Pen. Selon Le Parisien,
la candidate du Front national aurait chamboulé son agenda de ce 28
avril 2017, et reporté plusieurs rendez-vous prévus afin de rencontrer
Nicolas Dupont-Aignan.Un peu plus tôt dans la journée, au micro d'Europe 1, le secrétaire général du Front national Nicolas Bay faisait part de son optimisme quant à un ralliement du candidat de Debout la France. «Ah oui, bien sûr, moi j'espère que tous les patriotes rejoindront Marine Le Pen durant cet entre-deux tours», a-t-il déclaré. Et de poursuivre : «Nicolas Dupont-Aignan est évidemment un patriote, il a obtenu un résultat non négligeable au premier tour, et nous lui tendons évidemment la main».
Longue hésitation, donc tractations ?
Interrogé sur la possibilité de voir le président de Debout la France DLF figurer au sein du gouvernement que pourrait mettre en place la candidate du FN si elle accédait à l'Elysée, Nicolas Bay a répondu que l'hypothèse lui paraissait «probable». Nicolas Dupont-Aignan semble avoir désormais en ligne de mire les Législatives et penser au moyen de traduire en sièges de députés, les quelque 4,7% d'électeurs qui ont voté pour lui. De quoi l'inciter à renoncer à un «ni-ni», à l'instar de Jean-Luc Mélenchon, dont le poids politique que lui a conféré le premier tour le dispense de chercher à nouer des alliances.Occupant une place réduite sur l'échiquier politique entre le Front national et Les Républicains, il apparaîtrait logique que Nicolas Dupont-Aignan se prononce en faveur de Marine Le Pen, notamment en raison de la proximité de son programme avec le Front national sur des sujets comme l'Union européenne ou le souverainisme.
Un choix qui pourrait aussi s'expliquer par l'échec de François Fillon et des Républicains à la présidentielle, qui le prive de cette alternative. Pourtant, le maire de la ville d'Yerres a toujours tenu à marquer sa différence avec Marine Le Pen, se présentant comme un candidat plus modéré.
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SOURCE :;francais.rt
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