Fin du suspense en Corée du Sud. La destitution de
la présidente Park Geun-hye a été validée par la Cour constitutionnelle
à Séoul. A l’unanimité des huit juges. La décision est définitive et
immédiate et Park Geun-hye perd immédiatement toutes ses fonctions. Ce
jugement conclut trois mois d'attente, de tensions dans la rue, et une
enquête difficile et très médiatisée sur les accusations de corruption
visant la présidente et son entourage.
Avec notre correspondant à Séoul, Frédéric Ojardias
C’est une décision historique. Park Geun-hye devient la première présidente de l’histoire de la démocratie sud-coréenne à être destituée. Les huit juges ont décidé à l’unanimité qu’elle avait violé la loi - et la Constitution - en laissant sa confidente, Choi Soon-sil, s’immiscer dans les affaires de l’Etat.
Une violation qualifiée de « grave et inacceptable » : Park Geun-hye a trahi la confiance du peuple, ont conclu les juges. La dirigeante destituée doit quitter le palais présidentiel immédiatement, et perd tous ses pouvoirs - ainsi que son immunité, des poursuites en justice seront probablement lancées bientôt.
Scènes de violence
Park Geun-hye est accusée, entre autres, d’avoir accepté des pots-de-vin de grandes entreprises. Le centre de Séoul est presque en état de siège, avec des cars de police stationnés sur des centaines de mètres, pare-choc contre pare-choc pour séparer les partisans de la présidente en colère de ses opposants. Des scènes de violence ont également eu lieu, certains ultra-conservateurs pro-Park Geun-hye, souvent âgés, ont attaqué la police et des journalistes. Deux de ces partisans, dont un homme de 72 ans, sont morts dans des conditions qui restent à déterminer.
De leur côté, les opposants à la présidente font la fête. Beaucoup prennent des selfies place Ganghwamun, la place devenue historique des manifestions pacifiques qui se répètent depuis quatre mois et qui trouvent leur conclusion avec cette destitution. La présidente déchue, elle, a perdu son immunité présidentielle et elle va devoir répondre aux questions des juges sur les allégations de corruption de la part des grandes entreprises. Et sur les accusations concernant le rôle de sa confidente, Choi Soon-chil dans la gestion des affaires de l'État.
► A (RE)ECOUTER : Corée Sud: des «pro- Park Geun-hye» crient leur opposition à sa destitution
Cet immense scandale a profondément divisé le pays : les partisans de Park avaient assuré qu’ils n’accepteraient pas de destitution, certains avaient même menacé les juges. Des divisions qui inquiétaient la société, et qu’il faudra à présent soigner. La décision de la Cour signe aussi le début de la campagne présidentielle : de nouvelles élections doivent être organisées d’ici 60 jours.
SOURCE :rfi
C’est une décision historique. Park Geun-hye devient la première présidente de l’histoire de la démocratie sud-coréenne à être destituée. Les huit juges ont décidé à l’unanimité qu’elle avait violé la loi - et la Constitution - en laissant sa confidente, Choi Soon-sil, s’immiscer dans les affaires de l’Etat.
Une violation qualifiée de « grave et inacceptable » : Park Geun-hye a trahi la confiance du peuple, ont conclu les juges. La dirigeante destituée doit quitter le palais présidentiel immédiatement, et perd tous ses pouvoirs - ainsi que son immunité, des poursuites en justice seront probablement lancées bientôt.
Scènes de violence
Park Geun-hye est accusée, entre autres, d’avoir accepté des pots-de-vin de grandes entreprises. Le centre de Séoul est presque en état de siège, avec des cars de police stationnés sur des centaines de mètres, pare-choc contre pare-choc pour séparer les partisans de la présidente en colère de ses opposants. Des scènes de violence ont également eu lieu, certains ultra-conservateurs pro-Park Geun-hye, souvent âgés, ont attaqué la police et des journalistes. Deux de ces partisans, dont un homme de 72 ans, sont morts dans des conditions qui restent à déterminer.
De leur côté, les opposants à la présidente font la fête. Beaucoup prennent des selfies place Ganghwamun, la place devenue historique des manifestions pacifiques qui se répètent depuis quatre mois et qui trouvent leur conclusion avec cette destitution. La présidente déchue, elle, a perdu son immunité présidentielle et elle va devoir répondre aux questions des juges sur les allégations de corruption de la part des grandes entreprises. Et sur les accusations concernant le rôle de sa confidente, Choi Soon-chil dans la gestion des affaires de l'État.
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Cet immense scandale a profondément divisé le pays : les partisans de Park avaient assuré qu’ils n’accepteraient pas de destitution, certains avaient même menacé les juges. Des divisions qui inquiétaient la société, et qu’il faudra à présent soigner. La décision de la Cour signe aussi le début de la campagne présidentielle : de nouvelles élections doivent être organisées d’ici 60 jours.
SOURCE :rfi
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