Très peu en vue quand il s’agit de parler de la nouvelle Constitution, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro s’est finalement décidé à parler. Et, le moins qu’on puisse dire est que le chef du parlement avait beaucoup à dire.
En
meeting dans la localité de San Pedro mardi dernier pour parler de la
nouvelle Constitution, Guillaume Soro, président de l’Assemblée
nationale a longuement échangé avec les populations de la cité du
sud-ouest ivoirien.
Présenté
comme le principal perdant du nouveau texte par plusieurs observateurs
de la vie politique, l’ex-chef rebelle a nié ce fait non sans se
prononcer sur la question de ses ambitions politiques. « Je me souviens,
certains sont venus me voir pour dire : ‘’Guillaume, et le dauphinat
constitutionnel, tu ne seras plus dauphin constitutionnel si on rentre
dans la 3ème République. Ah nous on n’est pas d’accord, il faut que le
dauphinat constitutionnel reste avec toi’’. Je leur ai dit ‘’est-ce que
moi, je suis né avec dauphinat Constitutionnel ? ‘’ », déclaré l’ancien
leader estudiantin.
Aux
populations de San Pedro, Guillaume Soro a même expliqué qu’être le
numéro 2 de l’Etat n’a pas été une position facile à gérer pour lui.
« Parce que quand tu es dauphin constitutionnel, dès que le président a
mal à la tête, on dit : ‘’voilà Guillaume est content, le président a
mal à la tête, il veut que sa migraine s’aggrave et puis il va devenir
président ‘’. Dès que le président a un palu, si je veux même l’appeler
pour lui souhaiter bonne guérison, dès que je prends mon téléphone, on
dit ‘’voilà, il est en train d’appeler pour savoir si le président est
agonisant’’. Donc voilà, Dauphin Constitutionnel-là ! C’est une position
morbide et sordide en même temps », a-t-il décrit.
SOURCE : linfodrome
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