Selon Salimata Porquet, présidente du Repsfeco, « les politiques ont
joué leur rôle. Il appartient désormais à la société civile de faire sa
part en expliquant ce projet aux populations ».
Pr N’Dri Yoman/Nouvelle constitution: "Ce texte comporte des avancées significatives"Le Réseau paix et sécurité des femmes dans l’espace Cedeao (Repsfeco) en collaboration avec la Plate-forme des femmes et des jeunes pour les élections apaisées et crédibles en Côte d’Ivoire et l’Alliance des femmes de Côte d’Ivoire pour la mise en œuvre d’agenda commun, ont organisé une campagne de sensibilisation autour du thème: « Contribution à un référendum participatif, transparent et apaisé ». C’était le mardi 25 octobre 2016, à la mairie d’Abobo.
Pour professeur Thérèse N’Dri Yoman, présidente de l’Alliance des femmes, « ce texte comporte des avancées significatives, notamment sur la constitutionnalisation de la société civile, le renforcement du préambule, les droits humains, les droits des personnes en situation de handicap, les droits de la femme avec l’intégration de la parité homme-femme, les droits de la jeunesse et l’éducation pour tous ». C’est pourquoi, elle a appelé les populations d’Abobo à s’approprier cette nouvelle Constitution et à participer massivement au référendum du 30 octobre 2016.
Selon Salimata Porquet, présidente du Repsfeco, « les politiques ont joué leur rôle. Il appartient désormais à la société civile de faire sa part en expliquant ce projet aux populations ».
« Après avoir rencontré l’exécutif, notamment le Président de la République qui a initié une large consultation des couches socioprofessionnelles, des acteurs politiques et des organisations de la société civile, nous pouvons dire que contrairement à l’an 2000, ce projet est impersonnel et cadre avec l’esprit de démocratie et de paix. C’est pourquoi, nous avons déployé des équipes sur le terrain pour expliquer ce projet aux populations. Nous avons des équipes actuellement à l’intérieur du pays (Guiglo, Daloa et Bouaké) », a-t-elle déclaré.
C’est également l’avis d’Aimée-Zegbeyoux, présidente de l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire (Afjci) qui estime que la Constitution est la loi fondamentale du pays qui requiert le vote de tous, gage de paix et de stabilité.
SOURCE : FRATMAT
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire