Le porte-parole du Rdr, parti dont est issue, le Chef de l’Etat,
Alassane Ouattara veut comprendre l’opposition de certains Ivoiriens à
ce projet qui pourrait se résume en quelques éléments qu’il cite
pêle-mêle.
Projet de constitution/Joël N’Guessan : "Certains n’ont ni lu, ni compris "Le peuple ivoirien se prononcera, le 30 octobre 2016, au cours d’un référendum, sur le projet de loi portant constitution de la République de Côte d’Ivoire. Mais avant le vote, le débat a cours sur ce texte qui consacre pour certains une « avancée démocratique » et pour d’autres un « recule démocratique » car il consacre plutôt un régime « présidentialiste ». Dans une déclaration, ce jeudi 27 octobre 2016, l’ex-ministre des Droits de l’Homme, Joël N’Guessan, Secrétaire général adjoint chargé de la communication et Porte-Parole du Rassemblement des républicains (Rdr) donne son point de vue.
D’entrée, M. N’Guessan fait remarquer : « Partisan ou opposant ont eu le temps nécessaire pour exprimer leurs impressions et parfois leurs émotions sur ce projet de constitution qui sera soumis à vote le 30 octobre 2016 ».
A l’en croire, au-delà des débats, il souligne avoir constaté : « certains n’ont ni lu, ni compris le projet de constitution dans le fond comme dans la forme. »
Poursuivant, le porte-parole du Rdr, parti dont est issue, le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara veut comprendre l’opposition de certains Ivoiriens à ce projet qui pourrait se résume en quelques éléments qu’il cite pêle-mêle. Avant d’appeler les Ivoiriens à voter massivement « Oui » au vote référendaire du 30 octobre 2016.
Morceaux choisis: « Comment comprendre que des ivoiriens puissent s’opposer à : La fin de parti politique constitué sur des bases tribales et religieuses ; L’institution du financement des partis politiques sur les deniers publics ; la garantie et le renforcement de la libre expression des syndicats et partis politiques ; l’officialisation des Droits de l’opposition parlementaire ; l’engagement de l’Etat à respecter la Constitution, les Droits de l’Homme et les libertés publiques ; la participation des ivoiriens résidant à l’extérieur à la vie de la nation ; la garantie des besoins spécifiques des personnes vulnérables (enfants, femmes, personnes âgées et personnes en situation de handicap) ; l’engagement de l’Etat à garantir l’accès des personnes vulnérables aux services de santé, à l’éducation, à l’emploi, aux sports et aux loisirs ; la protection de la jeunesse par l’Etat et des collectivités publiques contre toute les formes d’exploitation et d’abandon ; la promotion des droits politiques de la femme en augmentant ces chances d’accès à la représentation dans les assemblées élues etc… »
SOURCE : FRATMAT
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