Lors d’une réunion du Conseil de
sécurité sur la Syrie, l’ambassadeur de Russie à l’ONU a appelé à tenir
des négociations de paix compte tenu la fin de l’opération à Alep et
s’est félicité des efforts russes dans la lutte contre les terroristes.
«Les forces aériennes russes
ont réussi à empêcher les terroristes de prendre contrôle de Damas, nous
avons réduit considérablement les capacités militaires et économiques
de ces groupes et aidé à reconquérir de grands territoires», a déclaré
Vitali Tchourkine lors d’une réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU à
New York.En se prononçant pour le règlement politique du conflit syrien, la Russie essaie de jouer un rôle de médiateur dans le dialogue entre le gouvernement syrien et les forces d’opposition, selon l’ambassadeur de Russie. «Nous sommes convaincus qu’il n’y a pas d’alternative de la solution politique basée sur le dialogue inclusif syrien avec le cessez-le-feu, accès à l’aide humanitaire et la continuation de la lutte contre le terrorisme», a-t-il souligné.
En évoquant l’assistance humanitaire en Syrie, le diplomate s’est félicité de l’aide humanitaire et médicale massive russe livrée à la population syrienne touchée par le conflit. «Au cours de ces derniers jours, la vague importante d’aide humanitaire est fournie à Alep», a-t-il fait remarquer.
Lorsque l’opération militaire à Alep-Est touche à sa fin, «le cessez-le-feu et la reprise des négociations de paix» deviennent un objectif ultime en Syrie, estime Vitali Tchourkine. D’après lui, Damas est ouvert à un dialogue.
Après la réunion du Conseil de sécurité, l’ambassadeur de Russie à l’ONU a exprimé une idée qui fait écho aux propos de l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura. Selon lui, la situation actuelle doit être favorable pour initier des négociations de paix.
Vitali Tchourkine a également discuté de la résolution française qui prévoyait le déploiement des observateurs internationaux à Alep pour évacuer des gens des quartiers de l’Est. «J’ai écouté ce que mon collègue français disait et il y avait des éléments que étaient contestables. Ça prendra des semaines à déployer des observateurs… Il est irréaliste de penser qu’on peut le faire [envoyer des observateurs] en deux ou trois jours», a-t-il mis en garde.
La réunion du Conseil de sécurité a été convoquée à la demande de la France et devait informer le Conseil de sécurité sur l’évacuation des civils et des rebelles d’Alep-Est qui est accomplie, comme le ministère russe de la Défense avait annoncé le 16 décembre, après que 9 5000 personnes, dont 4 500 rebelles, avaient quitté la ville.
SOURCE : francais.rt
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