C'est Mme Nathalie Kouakou Tra, présidente d'Amnesty International-
Côte d’Ivoire qui l'a annoncé, vendredi, dans une conférence de presse,
au nom de ses pairs du Rasalao-CI, SOS Exclusion, du Wanep-CIet de
Peace-CI, des organisations et plate-formes de la société civile.
Selon elle, '' le taux de participation à une élection est non seulement
le baromètre de la crédibilité du processus mais aussi et surtout le
baromètre de l'intérêt des populations dans ce processus et dans la
gouvernance politique''.
''Or, nous observons aujourd'hui, un réel désintérêt des populations
pour la question électorale, avec pour conséquence majeure, la trop
grande faiblesse du taux de participation au plan national '', a indiqué
Nathalie Kouakou.
Pour la coalition, il ne peut y avoir d'Etat de Droit et de
développement durable '' sans participation inclusive'' et ''démocratie
'' à la vie d'une nation et d'une communauté.
Au vu des ''constats faits de la montée des cas d'agression sur les
populations notamment les militants et sympathisants des candidats et de
violence électorale'', la coalition des réseaux, plate-formes et des
organisations de la société civile a fait différentes recommandations.
Outre la ''sécurisation du processus électoral, spécifiquement le jour
du scrutin '' par le gouvernement, la coalition invite les partis de
l'opposition à '' encourager et accepter le débat démocratique et
contradictoire au sein des partis politiques et à favoriser et valoriser
les choix des populations dans la désignation de leurs représentants
'', a dit Mme Kouakou.
Aux populations, elle a demandé de'' refuser la violence comme mode
d'expression, accepter les divergences d'opinion et d'exprimer ses votes
dans les urnes''.
Relativement au monitoring de la campagne électorale qui prend fin cette
nuit à 00h, la coalition a relevé que '' les campagnes se déroulent
sans heurts ni incidents'' hormis '' 3 faits majeurs rapportés''.
''Il s'agit des cas de violences verbales, d'agressions physiques de
militants, de menaces de violence, d'empêchement de campagne, des cas de
déchirure d'affiches de candidat(e)s'', a précisé la présidente
d'Amnesty International section Côte d’Ivoire.
Dimanche, les électeurs ivoiriens sont appelés à choisir leurs députés
parmi les 1337 candidats qui briguent les 255 sièges que compte le
Parlement.
SOURCE : lebabi
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