Une dynamique qui devrait encore se renforcer dans les années à venir
sous l’impulsion des réformes entreprises par le gouvernement. Des
perspectives très positives, qui ne mettent néanmoins pas le pays à
l’abri d’une erreur de gestion.
La Côte d’Ivoire est en branle-bas. Le nouveau gouvernement a choisi
de faire du secteur privé le moteur de la croissance, dans ce pays qui a
le vent en poupe, depuis sa sortie de la crise post-électorale de 2010.
Avec un taux de croissance du PIB de 8,5 % par an en moyenne entre 2012
et 2015, la Côte d’Ivoire réalise l’une des meilleures performances en
Afrique subsaharienne.
Afin de porter son émergence, le pays mise gros sur les
investissements étrangers. A cette fin, il met en avant ses atouts :
économie dynamique, main d’œuvre qualifiée, sous-sol riche et un climat
propice à l’agriculture. La Côte d’Ivoire est également une des plus
importantes places financières en Afrique de l’ouest. Le pays semble
également avoir définitivement tourné la page du clivage religieux et
ethnique, avec la réélection sans heurt du président Ouattara.
La sécurisation du pays et l’apaisement social ont été les priorités
du gouvernement ivoirien depuis 2010, afin d’éviter un nouvel épisode de
guerre civile, toujours désastreux pour l’économie et l’image du pays.
Mais ils passent aussi par un climat économique et social plus
favorable. Ainsi, selon l’enquête sur la mesure des niveaux de vie de la
Banque mondiale de 2015, l’incidence de la pauvreté a reculé d’environ
51 % en 2011 à 46 % en 2015, et l’accent a été mis sur le développement
économique des zones rurales, trop souvent laissées pour compte.
En outre, afin de rendre le pays plus attractif, le président
Alassane Ouattara a décidé de procéder à un ensemble de réformes :
allègements bureaucratiques, développement des infrastructures – très
endommagées après deux crises politiques majeures – au travers d’un
programme de grands travaux (notamment les transports, avec la
privatisation de la ligne de chemin de fer Abidjan – Ouagadougou),
allègement fiscal, un guichet unique pour la création d’entreprises et
un sérieux renforcement de la protection des investissements
SOURCE :lebabi
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