Le socialiste français Arnaud Montebourg a déposé
ce jeudi 1er décembre 2016 sa candidature à la primaire de la gauche,
qui doit avoir lieu au mois de janvier. L'incertitude règne actuellement
concernant les intentions de François Hollande. L'hypothèse d'une
candidature du chef de l'Etat hors primaire circule.
A entendre Arnaud Montebourg, sans primaire, point de salut pour la gauche. Selon lui, c'est l'outil du rassemblement des gauches
et du pouvoir retrouvé par le peuple. Celui qui était déjà candidat en
2011, récoltant 17,19 % au premier tour, envoie donc un message très
clair au président.
« Si François Hollande décidait d'outrepasser la primaire, de se présenter au suffrage universel des Français contre la primaire, ce serait la fin, la destruction finale du Parti socialiste, du parti de Jean Jaurès. Il prendrait là une responsabilité considérable devant l'Histoire », estime l'ancien ministre.
Cette « responsabilité », ce serait donc de laisser un « champ de ruines » à gauche. Et Arnaud Montebourg veut croire que c'est « impensable ». Il a donc décidé de déposer sa candidature à la primaire ce jeudi. Une candidature sans ambiguïté, destinée à offrir une alternative à la politique menée par le gouvernement depuis cinq ans.
Arnaud Montebourg évacue le fait qu'il y a participé pendant deux ans à cette action gouvernementale, d'abord en tant que ministre du Redressement productif, puis de l'Economie. Il critique avec virulence un Etat qui a, selon lui, tout accepté, qui a été faible avec les forts et forts avec les faibles.
Et de choisir un slogan qui montre bien le diagnostic qu'il pose sur l'état de la société : « Je veux libérer les Français ». Les libérer de l'échec de François Hollande, mais aussi de la menace de François Fillon, candidat d'une droite jugée radicale, face à laquelle il estime qu'il faut un candidat au coeur des gauches.
SOURCE :rfi
« Si François Hollande décidait d'outrepasser la primaire, de se présenter au suffrage universel des Français contre la primaire, ce serait la fin, la destruction finale du Parti socialiste, du parti de Jean Jaurès. Il prendrait là une responsabilité considérable devant l'Histoire », estime l'ancien ministre.
Cette « responsabilité », ce serait donc de laisser un « champ de ruines » à gauche. Et Arnaud Montebourg veut croire que c'est « impensable ». Il a donc décidé de déposer sa candidature à la primaire ce jeudi. Une candidature sans ambiguïté, destinée à offrir une alternative à la politique menée par le gouvernement depuis cinq ans.
Arnaud Montebourg évacue le fait qu'il y a participé pendant deux ans à cette action gouvernementale, d'abord en tant que ministre du Redressement productif, puis de l'Economie. Il critique avec virulence un Etat qui a, selon lui, tout accepté, qui a été faible avec les forts et forts avec les faibles.
Et de choisir un slogan qui montre bien le diagnostic qu'il pose sur l'état de la société : « Je veux libérer les Français ». Les libérer de l'échec de François Hollande, mais aussi de la menace de François Fillon, candidat d'une droite jugée radicale, face à laquelle il estime qu'il faut un candidat au coeur des gauches.
SOURCE :rfi
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