mercredi 30 novembre 2016

Responsables russes : la «route de la mort» libérée par l'armée syrienne

L'armée syrienne a libéré la route stratégique du Castello, considérée par de nombreux médias comme la «seule voie» pour fournir de l'aide humanitaire à Alep. Dans la ville, les unités du génie s'emploient à reconstruire les infrastructures vitales.
«À la suite des actions efficaces menées par les forces gouvernementales syriennes, la route du Castello est maintenant complètement libérée. Ainsi, il n'y a plus aucun obstacle à l'acheminement de l'aide humanitaire à la population d'Alep», a annoncé le 30 novembre le lieutenant-général Sergueï Rudskoï, chef du Commandement opérationnel des Forces armées russes.
L'annonce de la libération de la route a également été exposée par Vitali Tchourkine, l'ambassadeur de la Russie aux Nations unies : «Suite aux récents développements, la route du Castello peut être utilisée pour les livraisons d'aide à Alep-Est sans aucune restriction, négociation spéciale ou accord. Dès lors que les travailleurs humanitaires sont prêts, ils peuvent utiliser la route.»
La route stratégique du Castello, qui reliait les quartiers d'Alep occupés par la rébellion à la Turquie, a été surnommée «la route de la mort» par les médias occidentaux. Le contrôle de cet axe était cité comme l'un des principaux obstacles pour l'acheminement de l'aide humanitaire dans Alep.

Des unités du génie déjà en action dans les quartiers libérés 

Selon le ministère russe de la Défense, la situation dans les zones d'Alep reconquises par le gouvernement syrien est terrible. En quittant les quartiers, les rebelles ont saboté les systèmes de communication et autres infrastructures vitales, laissant les civils sans eau ni électricité.
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Le lieutenant-général Sergueï Rudskoï a indiqué que des unités du génie de l'armée syrienne ont «immédiatement» commencé à déminer la zone. Le ministère russe de la Défense a également précisé que des militaires russes avaient été déployés pour réparer les infrastructures vitales.
Selon le responsable militaire russe, le service public d'approvisionnement en eau a déjà été remis en marche dans certains quartiers. Le ministère russe a ajouté qu'il cherchait à fournir des installations pour permettre un retour à une vie paisible le plus tôt possible.
Sergueï Rudskoï a par ailleurs précisé : «En réponse à une demande des autorités syriennes, des spécialistes du ministère russe de la Défense examineront les zones de production et d'entrepôt d'armes chimiques dans les districts d'Alep libérés des terroristes.»
Ces deux derniers jours les forces gouvernementales syriennes ont beaucoup progressé à travers les quartiers libérés des djihadistes à Alep.







SOURCE :francais.rt

Le Conseil de sécurité de l’ONU se met autour de la table pour discuter de la situation à Alep


Le Conseil de sécurité de l’ONU se penche ce 30 novembre sur la situation syrienne suite à l’appel de Jean-Marc Ayrault de convoquer une réunion immédiate sur Alep, ou l’offensive de l’armée gouvernementale se poursuit.
Ces deux derniers jours les autorités syriennes ont beaucoup progressé dans la libération des quartiers contrôlés par les djihadistes à Alep, pourtant selon le représentant du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov, ces faits restent ignorés par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et l’ONU.






SOURCE : francais.rt

Yémen: plus de 100000 réfugiés africains pris dans le chaos

Quelque 106 000 réfugiés africains sont pris dans le chaos yéménite, un pays ravagé par la guerre. Ces réfugiés fuient les persécutions dans leur propre pays dans la Corne de l’Afrique. L’ONU fait part de son inquiétude.
William Spindler, porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), parle du lancement d’une campagne en Ethiopie et en Somalie pour prévenir des dangers auxquels sont confrontées ces populations.
« Malgré le conflit et la rapide détérioration des conditions humanitaires, témoigne-t-il, plus de 100 000 personnes ont risqué jusqu'à présent cette année leur vie en haute mer pour atteindre le Yémen depuis la Corne de l'Afrique en bateau. La plupart de ces réfugiés viennent d’Ethiopie et de Somalie. Cela met en évidence la nécessité de soutenir urgemment les pays d'origine et de transit pour décourager les gens de tenter cette traversée mortelle. Plusieurs de ceux qui tentent cette traversée ignorent tout de la situation au Yémen. Ils espèrent juste atteindre les pays du Golfe. Ils fuient la pauvreté et les persécutions dans leur pays d’origine. »






SOURCE :rfi

Syrie : des frappes aériennes israéliennes atteignent des cibles près de Damas

Des avions de chasses israéliens ont mené des frappes aériennes près de Damas. Les rapports divergent sur leurs cibles : une cache d'arme et des responsables du Hezbollah ou des positions de l'armée syrienne, selon différents médias libanais.
La télévision d'Etat syrienne rapporte que l'armée de l'air israélienne a lancé des missiles depuis l'espace aérien du Liban mercredi 30 novembre à l'aube. Les missiles se sont abattus dans la région de Sabboura, à l'ouest de la capitale, «sans faire de victime» selon la chaîne.
Alors que les circonstances de l'attaque restent floues, les habitants et des journalistes de l'AFP ont confirmé avoir entendu de multiples explosions mercredi 30 novembre. Les rapports sont pour l'instant conflictuels sur la cible initiale du raid aérien ; deux versions s'opposent.
Selon l'agence de presse basée à Beyrouth Al Masdar, l'armée de l'air israélienne aurait lancé quatre missiles Popeyes depuis l'espace aérien libanais en affirmant qu'elle visait le Hezbollah. Les avions ne seraient à aucun moment entrés dans l'espace aérien syrien. L'agence indique qu'un missile aurait touché un garage qu'utiliserait l'organisation libanaise, sans pour autant faire de victimes, l'attaque ayant eu lieu de nuit. Selon  Al Masdar, la cible du second raid était un convoi d'armes sur l'axe routier Damas-Beyrouth. Bien que ce ne soient que des spéculations pour l'instant, les frappes auraient pu viser des commandants du Hezbollah, la route étant fréquemment utilisée par l'organisation libanaise.
Le site d'information en ligne Lebanon's Mulhak News, de son côté, citant ses propres sources, avance qu'un dépôt d'arme de l'armée syrienne a été détruit durant le premier raid alors que le second a touché des voitures près de l'autoroute Damas-Beyrouth. Le média affirme qu'aucun responsable de la sécurité ni commandant politique n'a été tué lors de l'attaque.
Damascus Now, une page Facebook populaire dédiée au nouvelles syriennes, penche pour la même version, à savoir que les frappes ciblaient des positions de l'armée syrienne : «A 1h20 ce matin, quatre explosions ont été entendues dans les alentours de Damas, qui selon nos sources venaient d'un raid israélien contre des positions de l'armée gouvernementale syrienne proche de l'autoroute qui va vers Beyrouth.»
Les autorités israéliennes n'ont pas fait de commentaires pour l'instant. C'est la deuxième attaque en quelques jours de l'Etat Hébreu sur le territoire syrien. Le 27 novembre, Tsahal a fait savoir qu'elle avait abattu quatre membres d'un groupe lié à Daesh qui avaient attaqué certains de ses soldats dans la partie occupée par Israël du Golan syrien.







SOURCE : francais.rt

La vice-consule du Faso en Côte-d’Ivoire appelle les Burkinabè à déguerpir la forêt de Kani-Bandama rouge

La vice-consule du Burkina Faso en Côte d’Ivoire, Mme A. Sawadogo, demande aux ressortissants burkinabè illégalement installés dans la forêt classée de Kani-Bandama rouge de se plier à la décision des autorités ivoiriennes de les déguerpir.
« Nous demandons (…) à notre communauté de respecter les mesures gouvernementales », a dit Mme Sawadogo mardi, lors d’une réunion initiée par la Société de développement des forêts (Sodefor) pour informer les occupants de l’imminence de leur déguerpissement.
La mesure touche 784 personnes dont 675 burkinabè qui se sont introduites clandestinement dans la partie Est de la forêt classée de Kani-Bandama rouge, à la faveur de la crise de 2002, pour y développer des exploitations de cacao ou d’anacarde.





SOURCE :connectionivoirienne

Le Rwanda veut enquêter sur le rôle de vingt responsables français dans le génocide de 1994

Le Rwanda a ouvert le 29 novembre une enquête sur le rôle, en 1994, de vingt responsables français dans le génocide rwandais a annoncé le procureur général du pays. Une décision qui pourrait à nouveau tendre les relations diplomatiques avec Paris.
«A l'heure actuelle, l'enquête porte sur 20 personnes qui, d'après les informations recueillies jusqu'à présent, sont [susceptibles] de permettre de mieux comprendre leur rôle et de décider si elles seront poursuivies ou non», selon un communiqué du procureur général rwandais, Richard Muhumuza.
«Au fur et à mesure que les enquêtes se poursuivent, d'autres agents et/ou fonctionnaires français pourraient être appelés à assister l'Organe de poursuite dans le même sens», a détaillé le communiqué de la justice rwandaise.
Interrogé par l'AFP, le ministère français de la Défense s'est contenté de renvoyer à une déclaration faite le 16 novembre par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, après la diffusion par Kigali d'une liste de 22 officiers supérieurs français accusés d'implication dans le génocide. Jean-Yves Le Drian avait estimé qu'il n'y avait «rien de nouveau», cette liste «étant à peu près identique à celle de 2008».
Le ministre avait insisté sur le fait qu'«affirmer que l'armée française [avait] pris part au génocide [était] un mensonge indigne».
Cette liste avait été publiée le 1er novembre par une commission rwandaise en réponse à la décision de deux juges français de relancer l'enquête sur l'attentat contre le président rwandais Juvénal Habyarimana le 6 avril 1994.
«Des hauts gradés français et des personnalités politiques ont commis au Rwanda des crimes très graves», avait accusé la Commission nationale de lutte contre le génocide (CNLG) dans un rapport intitulé «La manipulation du dossier de l'avion de Juvénal Habyarimana, une occultation des responsabilités françaises dans le génocide». Parmi eux, figurent le général Jacques Lanxade, ancien chef d'état-major de l'armée française, et le général Jean-Claude Lafourcade, qui commandait la force Turquoise déployée le 22 juin 1994 au Rwanda sous mandat de l'ONU.

Le Rwanda accuse la France depuis des années

La relation houleuse entre les deux pays a pris un nouveau tournant depuis que la justice française a rouvert une enquête en octobre afin d'entendre un ancien chef d'état-major rwandais, qui accuse l'actuel président Paul Kagame d'avoir été l'instigateur de l'attentat contre le président Juvénal Habyarimana.
L'attentat contre l'avion présidentiel rwandais en 1994, au cours duquel fut tué le président hutu, est considéré comme l'événement déclencheur du génocide qui a duré cent jours.
La France, qui était alliée du régime hutu de Juvénal Habyarimana, est accusée par Kigali d'avoir ignoré les signes montrant qu'un génocide était imminent et d'avoir entraîné les soldats et miliciens qui ont perpétré les massacres. Au moment du génocide, la France avait été accusée d'avoir utilisé ses moyens diplomatiques pour bloquer toute action.
Quand la France a finalement envoyé sur place ses soldats, elle a été accusée de l'avoir fait pour contrecarrer la progression des forces tutsi du Front patriotique rwandais (FPR), qui ont ensuite pris le pouvoir, et pour permettre aux Hutus auteurs du génocide de s'enfuir au Zaïre (aujourd'hui République démocratique du Congo).
Paris a maintes fois prétendu que le déploiement de ses soldats avait mis un terme aux assassinats et permis de sauver des milliers de vies humaines.
Les responsables français insistent aussi sur le fait que la responsabilité de ne pas avoir pu empêcher le génocide doit être partagée par l'ensemble de la communauté internationale. Elle accuse le régime du président rwandais Paul Kagame de soulever cette question pour détourner l'attention du non-respect des droits de l'homme au Rwanda.





SOURCE :francais.rt

Cuba: l'hommage de la foule et des politiques à Fidel Castro

Eux disent au revoir à leur « Comandante »... des dizaines de milliers de Cubains, rassemblés place de la Révolution à La Havane, ont vécu une soirée d'hommage à Fidel Castro. Une cérémonie en présence d'une vingtaine de dirigeants étrangers.
Avec notre envoyée spéciale à La Havane,Véronique Gaymard
La place était noire de monde, mais l’ambiance était assez calme. Sur la place de la Révolution où le Lider Maximo avait l’habitude d’enflammer des foules, depuis lundi, des centaines de milliers de Cubains sont venus rendre hommage à leur « Comandante », celui qu’ils considèrent comme le père de la Révolution cubaine.
Sur cette place immense où le regard de José Martí, le père fondateur de l’Indépendance, et du Che Guevara, qui habillent les façades des immeubles, la foule scandait des slogans « Vivo Fidel » (« Vive Fidel »), « Yo soy Fidel » (« Je suis Fidel ») avec des drapeaux à la main.
Jeunes étudiants
Dans la foule, beaucoup de jeunes étudiants, collégiens, lycéens, fonctionnaires venus en groupe et quelques familles. La plupart insistaient sur l’apport de la Révolution en termes d’éducation, de santé, mais ils étaient venus écouter aussi les vingt-trois chefs d’Etat et de gouvernement, venus la plupart d’Amérique latine, avec le Vénézuélien Nicolas Maduro, très applaudi lorsqu’il a déclaré : « Personne ne pourra rien contre le peuple de Cuba et ses rêves d’espoir », ou bien encore le Bolivien Evo Morales pour lequel « le monde entier voit le peuple cubain plus uni et plus fort que jamais, pour continuer à vaincre l’impérialisme américain » ou enfin l’Equatorien Rafael Correa. Quelques chefs d’Etat africains étaient aussi présents dont le Sud-Africain, Zacob Zuma qui a rappelé l’importance de Cuba dans la lutte pour l’émancipation des peuples.
Cérémonie boudée
Mais la cérémonie a été boudée par les chefs d’Etat occidentaux. Seul le Grec Alexis Tsipras a fait un discours très applaudi. Et c’est Raul Castro qui a clôturé en hommage au parcours de son frère Fidel.
L’urne contenant les cendres de Fidel Castro part à 7 heures du matin de la place de la Révolution, remonter quelques avenues et le Malécon, l’avenue du bord de mer à La Havane, pour ensuite rejoindre Santiago de Cuba à 900 kilomètres au sud de l’île, puis le cimetière Santa Ifigenia où il y reposera près de José Marti et de ses compagnons d’infortune de l’attaque de la caserne de la Moncada de 1953 (site de l’attaque armée par un petit groupe de révolutionnaires menés par Fidel Castro, qui déclencha la Révolution cubaine).







SOURCE :rfi

Syrie: pas de répit pour l'offensive contre les quartiers rebelles d'Alep

A Alep, l’armée syrienne a repris son offensive contre les quartiers rebelles, alors que l’exode des civils s’accélère : 20 000 personnes ont fui Alep-Est au cours des dernières 48 heures, selon une porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge, à Alep. Il semble que les troupes du régime soient déterminées à profiter de leur élan pour consolider et améliorer leurs gains sur le terrain.
Les rebelles misaient sur la fatigue de l’armée syrienne et ses alliés, engagés dans une offensive terrestre depuis deux semaines, pour souffler un peu, raconte notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh. Mais le célèbre colonel syrien, Souheil al-Hassan, surnommé « le Tigre », ne veut donner aucun repos à ses troupes et aucun répit aux insurgés.
Après un ralentissement de quelques heures seulement, l’offensive des forces gouvernementales a repris, mardi, avec violence, contre les derniers quartiers encore aux mains des rebelles. Les combats se déroulent sur un front d’une vingtaine de kilomètres, s’étendant de l’est au sud-est d’Alep. Après un intense pilonnage à l’aviation et à l’artillerie, l’infanterie est passée à l’attaque. L’objectif prioritaire semble être le bourg de Cheikh Saïd, une place-forte rebelle au sud-est de la ville. Des assauts ont été également lancés contre Hay al-Chaar, non loin de la vieille ville, et Massaken al-Chabab, à l’est, où l’armée a sensiblement progressé. Ailleurs, les avancées sont moins significatives.
Parallèlement aux combats, l’exode des habitants se poursuit. Les Nations unies parlent de 16 500 personnes, le CICR, lui, de 20 000. Mais le nombre serait plus élevé, à en croire des sources syriennes à Alep. Peut-être le double. Les familles se rassemblent dans les endroits désignés par les autorités syriennes et sont transportées en bus vers les quartiers ouest. Selon le Centre russe de réconciliation, qui opère à partir de la base aérienne de Hmeimim, 500 rebelles aurait également déposé les armes pour profiter d’une amnistie décrétée par le président Bachar al-Assad.
Situation « très grave »
Pour Nick Finney, responsable pour la Syrie de l'ONG britannique Save the Children,  « la situation sur le terrain dans la partie-Est d'Alep est actuellement très grave. Au cours des dernières 36 heures, l'offensive sur Alep-Est a déplacé des milliers de personnes. Et 250 000 personnes restent coincées dans ce qui constitue en fait la dernière partie de la ville encore tenue par l'opposition. »
« Donc, notre organisation Save the Children, explique-t-il encore, exprime sa vive inquiétude à ce stade. Car 100 000 enfants se trouvent dans cette zone pris au piège. Il n'y a pas d'issue et c'est un territoire qui n'a de cesse de se réduire. Les enfants deviennent des cibles immobiles, ni plus ni moins. Les témoignages qui nous parviennent font état d'une situation terrible. Au point que certaines familles craignent de ne pas survivre jusqu'au lendemain. »
Dans cet enfer, une bonne nouvelle : l’eau potable est revenue dans les robinets de certains quartiers pour la première fois depuis cinq ans, après la remise en état partielle de la station de pompage de Souleiman al-Halabi, reprise par l’armée syrienne dimanche.






SOURCE : rfi

Pour le nouveau leader du UKIP, «Poutine et Assad sont nos amis contre le terrorisme»

Paul Nuttall, nouveau chef du UKIP, n'a pas hésité à dénoncer le soutien britannique aux rebelles syriens et s’est dit en faveur d'une coopération avec Vladimir Poutine et Bachar el-Assad.
«La Grande-Bretagne s’est trompée en aidant les soi-disant rebelles [syriens]», a déclaré Paul Nuttall qui a été élu à la tête du Parti britannique pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP) le 28 novembre.

Le nouveau président du UKIP estime également que le président russe Vladimir Poutine et le président syrien Bachar el-Assad sont du côté du Royaume-Uni dans la lutte conte le terrorisme. Il assure ne pas être «un fan» de Vladimir Poutine mais soutient l’opération russe en Syrie. Selon lui, Bachar el-Assad ne constitue pas «une menace pour le monde équivalente au terrorisme islamiste».
Ces déclarations interviennent une semaine après ses commentaires, selon lesquels le président russe «prend de bonnes décisions dans plusieurs régions» du Moyen-Orient.

Quid de Donald Trump ?

Contrairement à son prédécesseur Nigel Farage, Paul Nuttall n’envisage a priori pas d'étroites relations avec le président américain Donald Trump. «Je n’ai jamais soutenu Trump lors de sa campagne et certains de ses propos ont été épouvantables et je continue de le penser», a-t-il déclaré après son discours en arrivant à la tête du parti.
Néanmoins, Paul Nuttall affirme qu’une «relation spéciale peut prospérer» entre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne avec le temps, Donald Trump étant partisan du Brexit.

Le troisième chef de l’UKIP

Le nouveau chef du parti UKIP, 39 ans, a été élu le 28 novembre. Il prendra les rênes du parti trois mois après la démission express, en septembre, de Diane James.

Paul Nuttall a déjà suscité la polémique, notamment à cause de son appel à un référendum pour limiter l’avortement, de son scepticisme quant au changement climatique et de sa conviction que la lutte pour les droits LGBT est «une vraie blague».







SOURCE :francais.rt

L'armée syrienne progresse, les rebelles piétinent : la bataille d’Alep résumée en une carte

Alors que les troupes gouvernementales libèrent peu à peu les zones urbaines de la deuxième plus grande ville syrienne, quartier par quartier, la carte ci-dessous permet de visualiser en un coup d'œil les progrès réalisés par l'armée syrienne en l'espace de quelques semaines.
Depuis le 26 novembre, les forces gouvernementales ont progressé de façon significative dans Alep et libéré environ 40% de la partie orientale de la ville.

Logement social : près de 3 milliards FCFA remboursés aux souscripteurs ayant désisté (Gnamien Konan)

M. Konan qui s’exprimait lors d’une cérémonie de passation de charge avec son collègue de la construction et de l’urbanisme, Mamadou Sanogo qui assure désormais l’intérim du ministère de l’habitat et du logement social, a dressé le bilan de ses 10 ans à la tête de ce département.

Au plan financier, quand Gnamien Konan prenait le ministère de l’habitat et du logement social, il y avait 24 milliards de FCFA sur les comptes séquestres. Sur la période de « janvier à novembre 2016, ‘’les décaissements effectués sont évalués à 2 841 013 855 FCFA, pour les remboursements des souscripteurs qui ont désisté au programme et 5 615 959 683 FCFA, pour les réceptions provisoires de logements. Soit un total de décaissements de 8 465 9673 538 ».

« Le solde des comptes séquestres à cette date est donc de 16 257567 934 FCFA », a poursuivi le ministre Gnamien Konan notant ‘’qu’aucune main levée n’a été effectuée sur les comptes séquestres pour financer les travaux de construction, ou de VRD secondaires. Les mains levées n’ont été accordées qu’après livraison des logements aux bénéficiaires’’.

Par contre, en vue de répondre aux besoins de financement du programme par les banques, certains promoteurs ont sollicité des demandes de nantissements qui ont été accordées.

Au titre de la purge des droits coutumiers: L’état, lors de la passation en janvier 2016, faisait ressortir un solde de purge restant à payer de 10 760 454 032 FCFA. A ce jour, a poursuivi l’ex-ministre de l’habitat et du logement social « les 538 843 711 FCFA de purge sur le site de Bassam ont été totalement engagée sur le budget 2016 du ministère ».

Prenant à son tour la parole, le ministre Mamadou Sanogo a regretté qu’il n’y ait pas eu de mouvement vers les comptes séquestres mais plutôt des ‘’décaissements’’.

Rassurant les promoteurs, M. Sanogo qui reprend en main ‘’son bébé’’ qui lui avait échappé lors de la formation du gouvernement en janvier 2016, a annoncé une méthodologie pour améliorer le programme. ‘’Nous allons faire en sorte pour qu’ils aient plus de mouvements vers les comptes séquestres’’.

Le programme des logements sociaux, économiques et de standing initié par le gouvernement ivoirien a été, officiellement, lancé le 28 mars 2013. 2000 hectares de terrains sur l'ensemble du territoire national sont dédiés au projet pour lequel 72 mille demandeurs de logements ont été enrôlés et une quarantaine de promoteurs immobiliers agrées pour la production des logements sociaux.







SOURCE : lebabi

Transport lagunaire : Une nouveau concurrent de la SOTRA arrive

Il s'agit d'une filiale du groupe SNEDAI de l’homme d’affaires Adama Bictogo, qui va démarrer bientôt ses activités à Abidjan.
L'ex-ministre reconverti en homme d'affaires est allé sur place en Europe pour réceptionner les deux premiers navires baptisés « Kong » et « Agboville » d'une flotte qu'on dit impressionnante. Ils devraient arriver au bord de la lagune Ebrié le 12 décembre prochain. Quatre autres navires devraient suivent d’ici janvier 2017.
La STL ralliera les communes de Cocody, Plateau, Treichville, Koumassi, Yopougon, Marcory pour la première phase du projet et devrait transporter près de 25 000 passagers par jour.
Et en plus de transport de personnes, la société va proposer des services de navigation de plaisance, dans les stations balnéaires non loin de la capitale économique.






SOURCE :lebabi

RELIGION PAROLE DU JOUR

Bonjour ,
La Bible nous montre que nous avons tous besoin les uns des autres. Par exemple...
  • Moïse transmit sa succession à Josué, qui le seconda une bonne partie de son ministère (La Bible, Exode 24.13)
  • Ruth eut besoin de l’aide de Boaz pour assurer sa situation et celle de Naomi (La Bible, Ruth 3.16)
  • Gédéon fut accompagné de trois cents hommes pour libérer le peuple (La Bible, Juges 7.7)
  • Jésus lui-même, qui avait tout pouvoir et n’avait donc "besoin de personne", en quelque sorte, choisit de se faire aider de Pierre et de Jean (La Bible, Luc 22.8).
Quelle que soit la mission que Dieu vous confie, koffi, il place également des personnes, autour de vous, qui sont là pour accomplir elles aussi, la mission que Dieu leur confie.
Nous avons besoin les uns des autres, et Dieu a voulu qu’il en soit ainsi, parce qu’il savait que faire équipe et aller au-delà de ce qui nous différencie, nous ferait énormément grandir et ferait énormément grandir Son oeuvre !

Ainsi, c’est vrai, koffi... j’ai besoin de vous, tout comme vous avez besoin de moi ! Et ensemble, nous faisons avancer le royaume de Dieu.
Merci d'exister,
Éric CÉLÉRIER

LES TITRES DU JOUR

Fraternité Matin - N° 15592





Le Patriote - N° 5091





Notre Voie - N° 5469





Le Nouveau Reveil - N° 4439





L'Inter - N° 5534





Soir Info - N° 6643





Le Temps - N° 3944





Le Mandat - N° 2015





L'Expression - N° 2167





LG Infos - N° 1482





Aujourd'Hui - N° 1235





Le Quotidien d'Abidjan - N° 1903





Le Nouveau Courrier - N° 1523





Le Sursaut - N° 410




mardi 29 novembre 2016

Zuma échappe à une destitution

La direction de l'ANC, le parti au pouvoir en Afrique du Sud, a rejeté l'appel lancé par certains de ses membres pour la démission du président Jacob Zuma.
Le rejet de la motion visant à démettre M. Zuma de ses fonctions de chef de l'Etat a eu lieu lundi soir, lors d'une réunion entamée depuis samedi, selon plusieurs médias sud-africains.
La motion a été proposée, à la surprise générale, par le ministre du Tourisme, Derek Hanekom, qui avait le soutien de ses collègues chargés de la Santé, Aaron Motsoaledi, et des Travaux publics, Thulas Nxesi.
Le deuxième mandat de Jacob Zuma, entamé en 2014 pour cinq ans, a été marqué par de nombreuses accusations de corruption et de trafic d'influence contre lui.
Il a échappé à de nombreuses initiatives lancées pour sa démission, mais c'est la première fois qu'une démarche est entamée au sein de l'ANC pour l'écarter du pouvoir.
Mardi après-midi, les responsables de la direction du parti donnent une conférence de presse, durant laquelle ils pourraient rendre publiques les conclusions de la réunion de trois jours consacrée à la motion de défiance proposée par le ministre du Tourisme, selon Valérie Hirsch, une correspondante de BBC Afrique à Johannesburg.
Paradoxalement...
Le débat auquel ont participé 78 membres de la direction de l'ANC a été houleux, selon des responsables qui y ont pris part.
Paradoxalement, les 80 membres du comité exécutif du parti peuvent démettre Jacob Zuma de ses fonctions de chef de l'Etat, mais ils ne sont pas compétents pour l'écarter de la présidence du parti, rappelle Hirsch.
En 2008, ils avaient forcé son prédécesseur Thabo Mbeki à quitter le pouvoir six mois avant la fin de son mandat.
Selon des sources au sein de la direction de l'ANC, au moins 34 membres du comité exécutif de l'ANC, dont le chef des élus du parti au Parlement, se sont prononcés pour sa démission.
Quelle que soit la décision prise, le chef de l'Etat est très affaibli par les accusations de corruption et les appels à la démission.
Il pourrait comparaître samedi devant le comité de déontologie de l'ANC, à la demande de 101 vétérans du parti, dont Ahmed Kathrada (1918-2013), un militant anti-apartheid et ancien compagnon de lutte de Nelson Mandela, le premier président noir de l'Afrique du Sud.







SOURCE :bbc

Sangaré Aboudramane aux abonnés absents en Côte-d’Ivoire accsusé de « dictat et de mépris »

Sangaré Aboudramane est-il si différent de Ouattara et Bédié qui ne tolèrent aucune voix dissidente au sein du RHDP ?
Un point de discussion important pour l’opposition en Côte-d’Ivoire, reste en effet la position de Sangaré Aboudramane dans le Combat contre le pouvoir plus que jamais autocrate d’Alassane Ouattara.
Les boycotts sans fin de Sangaré ne profitent-ils pas à Alassane Ouattara ? Et si Sangaré avait un agenda double ? Un agenda méconnu au service du régime Ouattara ?
Sangaré selon nos informations, a refusé un débat de fond avec ses camarades de l’opposition sur ses questions, car selon lui, l’opposition «ne peut pas avoir de consensus sur la participation aux législatives mais devrait plutôt avoir des points de convergence».
Curieusement, depuis la publication de la liste de candidats retenus pour les législatives, Sangaré «le gardien du temple à 70 ans» aurait disparu de la circulation. Il ne prendrait plus les coups de fil des autres membres de la Coalition du NON et du Front du Refus. Même les sms ne reçoivent plus de réponses de la part de Sangaré. Pour beaucoup, cette attitude ressemble à du mépris.
Plus grave, selon des sources concordantes, Sangaré et ses camarades de la branche dure du Front Populaire Ivoirien, les «Gbagbo ou rien» selon eux, seraient prêts a lâcher «leurs chiens de garde contre les opposants candidats aux législatives.»
Un membre de la Coalition d’opposants que nous avons pu joindre indique que l’opposition sans Sangaré a «décidé de ne pas répondre et de nous concentrer sur la lutte. Mais ce dictat et ce mépris doivent être expliqués».





SOURCE :connectionivoirienne

Erdogan : Les forces turques sont en Syrie pour mettre fin au règne de Bachar el-Assad

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que l'armée turque était entrée en Syrie pour mettre fin au pouvoir du président syrien Bachar el-Assad, qu'il a accusé de terrorisme et de la mort de milliers de Syriens.
«Nous sommes entrés [en Syrie] pour mettre fin au règne du tyran el-Assad», a déclaré le 29 novembre le président turc lors du Symposium de la Plateforme interparlementaire de Jérusalem, tenu à Istanbul.
Cité par le quotidien Hurriyet, Recep Tayyip Erdogan a déclaré que la Turquie n'avait pas de revendications territoriales en Syrie, mais voulait «remettre le pouvoir au peuple syrien».
«Pourquoi sommes-nous entrés [en Syrie] ? Nous n'avons pas d’intérêt sur le sol syrien. La question est de donner les terres à ceux qui sont leurs vrais propriétaires. Nous sommes là pour l'établissement de la justice» a expliqué le président turc.





SOURCE : francais.rt

Affaires étrangères Côte-d’Ivoire: Passation de charges entre Mabri Toikeusse et Amon-Tanoh

L’ex-ministre des Affaires étrangères, Albert Mabri Toikeusse, a passé officiellement, lundi, le relais à son successeur à la tête du département, Marcel Amon-Tanoh, lors d’une cérémonie de passation des charges, a constaté l’AIP.
La cérémonie s’est déroulée au cabinet du ministère sous le contrôle de la secrétaire général du gouvernement, Eliane Binamagbo. Au cours des échanges qui ont suivi la remise des documents officiels, Albert Mabri Toikeusse est revenu sur certains dossiers prioritaires dont la campagne pour un siège au Conseil de sécurité de l’ONU et « 2017, année de la diplomatie ivoirienne».






SOURCE : connectionivoirienne

Côte-d’Ivoire: Après sa double peine de 15 ans, Dogbo Blé encore jugé pour « l’assassinat » de Lambelin & co

Bruno Dogbo Blé est loin d’être sorti de l’ornière, car la justice ivoirienne semble particulièrement s’acharner contre lui. Après ses premières condamnations, voilà que l’ex-commandant de la GR est poursuivi pour l’assassinat du Français Yves Lambelin et d’autres.
Dogbo Blé empêtré dans d’interminables procès
Bruno Dogbo Blé sera une fois de plus dans le box des accusés, dès janvier 2017, pour un nouveau procès. Il s’agit, en effet, des affaires de la disparition d’Yves Lambelin, ex-directeur général de Sifca, de la « séquestration et l’assassinat » du Français Stéphane Frantz Di Rippel, ex-directeur de l’hôtel Novotel d’Abidjan, du Béninois Raoul Adeossi et du Malaisien Chelliah Pandian, ex-directeur général de Sania. À en croire les accusateurs, les éléments de l’ex-Commandant de la Garde républicaine auraient enlevé toutes ces personnes susmentionnées, les auraient séquestrées à la présidence pour ensuite les assassiner avant de faire disparaitre leurs corps. Ces faits auraient eu lieu en pleine crise postélectorale, en avril 2011.
En attendant le démarrage effectif de ce procès, le 31 janvier prochain, plusieurs interrogations taraudent déjà les esprits. Qui a bien pu retracer le scénario de leur assassinat alors que leurs corps n’ont nullement été retrouvés ? Dogbo Blé est-il vraiment l’instigateur de ces crimes allégués ? Pourquoi s’acharner sur les seuls pro-Gbagbo alors qu’une commission d’enquête a également épinglé des pro-Ouattara dans des crimes en tout genre ?
Notons que l’ancien chef de la GR a déjà été doublement condamné. Il a écopé de 15 ans d’emprisonnement pour atteinte à la sûreté de l’État et de 20 ans pour l’assassinat de Robert Guéï.
À quand les poursuites pour la mort du Français Philippe Rémond ?
C’est à croire que le régime ivoirien engage des procès sélectifs pour accabler davantage les proches de Laurent Gbagbo. Car comment comprendre que plusieurs autres crimes ont été commis sans que la justice ivoirienne ne s’y intéresse véritablement ? Ainsi, les tueries de Guitrozon, de petit Duékoué, de Nahibly, d’Anonkoua Kouté et d’autres localités attendent d’être élucidées.
De même, la mort de Philippe Rémond serait loin d’intéresser les autorités judiciaires. Certainement que ce Français, enseignant à l’INPHB, avait commis le péché de lèse-majesté de soutenir Gbagbo pendant la crise postélectorale. Aussi, ni le gouvernement français ni celui ivoirien ne voudraient véritablement s’enquérir du sort de cet infortuné. Est-ce encore une autre manifestation de la justice des vainqueurs ? Le gouvernement d’Alassane Ouattara ne cesse de réfuter cette thèse. Et pourtant, les faits crèvent les yeux





SOURCE :connectionivoirienne

Erdogan: Les forces turques sont en Syrie pour mettre fin au règne de Bachar el-Assad

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que l'armée turque était entrée en Syrie pour mettre fin au pouvoir du président syrien Bashar el-Assad, qu'il a accusé de terrorisme et de la mort de milliers de Syriens.




SOURCE francais.rt

Démantèlement d'un réseau «tentaculaire» de blanchiment d'argent entre l'Europe et le Maroc

D'une ampleur sans précédent, un système bancaire parallèle vient d'être découvert et mis à bas par les enquêteurs européens. Au total, il aurait servi à blanchir plus de 400 millions d'euros issus du trafic de drogue.
Les enquêteurs européens ont annoncé le démantèlement d'un vaste système bancaire parallèle, décrit comme «un réseau tentaculaire de blanchiment d'argent de la drogue». Les pays concernés sont la France, le Maroc, la Belgique et les Pays-Bas.

Réunis à l'occasion d'une conférence de presse ce mardi 29 novembre à Marseille (Bouches-du-Rhône), des magistrats et policiers ayant participé à l'enquête ont évoqué une «affaire hors normes», puisque près de 75 millions d'euros ont été blanchis en France grâce à ce réseau entre août 2015 et novembre 2016. A l'échelle internationale, les estimations «portent ces opérations de blanchiment à près de 400 millions d'euros sur les quatre dernières années».
«Je travaille depuis seize ans à Europol et je n'ai jamais vu quelque chose comme ça», rapporte à l'AFP un spécialiste missionné pour l'enquête. Rien que dans l'hexagone, l'affaire a conduit à 20 mises en examen et 18 mandats de dépôt. En Europe, pas moins de 50 individus ont été arrêtés.
Si l'ampleur du réseau est impressionnante, ce type de système est bien connu des enquêteurs sous le nom de «Hawala» (nom arabe désignant un système de paiement parallèle). Il s'agit de fragmenter la chaîne par laquelle transite l'argent, à l'aide de collecteurs et de convoyeurs, afin de permettre aux trafiquants d'utiliser les revenus issus de la vente de la drogue sans se faire repérer.
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a salué le travail des «investigations remarquables qui ont permis la neutralisation de ce réseau particulièrement actif».






SOURCE : francais.rt

Administration Trump : un opposant à l'"Obamacare" nommé secrétaire à la Santé

C'est un farouche opposant à la réforme phare de Barack Obama, Tom Price, que le président américan élu, Donald Trump, a choisi comme secrétaire à la Santé de son futur cabinet.

Le président américain élu, Donald Trump, a annoncé, mardi 29 novembre, qu'il avait choisi Tom Price comme secrétaire à la Santé et aux Services sociaux de sa future administration. Chirurgien de formation, cet élu républicain de l’État de Géorgie est connu pour son opposition à l'"Obamacare", la réforme phare du président sortant.
Seema Verma, consultante spécialiste de la santé, est nommée à la tête des deux programmes publics de sécurité sociale destinés aux Américains les plus modestes et les plus âgés, Medicaid et Medicare.
De nouvelles annonces à venir
La future équipe de Donald Trump se précise chaque jour un peu plus. Après avoir désigné, entre autres, Reince Priebus au secrétariat général de la Maison Blanche,  Jeff Sessions à la Justice et Nikki Haley ambassadrice des États-Unis à l'ONU, le prochain président semble entretenir le suspens sur le nom de son prochain secrétaire d'État. Après Mitt Romney, longtemps pressenti, c'est désormais l'ancien patron de la CIA David Petraeus qui fait office de favori.
Le vice-président Mike Pence avait en tous cas déclaré à des journalistes lundi qu'"un certain nombre d'annonces très importantes" étaient à attendre mardi.




SOURCE :france24

Pelé: le "football brésilien est en deuil" après le crash aérien

BRASILIA (AFP) - 
"La famille du football brésilien est en deuil", a affirmé mardi la légende du ballon rond Pelé, après la mort de 75 personnes en Colombie dans l'accident d'avion où voyageaient 81 personnes, dont l'équipe brésilienne de football de Chapecoense.
"C'est une tragédie. Mes condoléances vont aux familles des personnes décédées. Qu'elles reposent en paix", a écrit le "Roi" Pelé, 76 ans, sur son compte Twitter.
L'accident de l'avion, qui transportait l'équipe de Chapecoense jusque Medellin, en Colombie, pour affronter l'Atletico Nacional en finale aller de la Copa Sudamericana, a fait 75 morts et six rescapés, et déclenché mardi un deuil national au Brésil.
L'avion, parti du Brésil, avait fait une escale en Bolivie avant de mettre le cap sur la Colombie. Il s'est écrasé cinq minutes avant son atterrissage sur l'aéroport José Maria Cordova de Rionegro, qui dessert Medellin, suite à des "pannes électriques".
Les rescapés sont trois footballeurs du club brésilien de Chapecoense - Jackson Follmann, Alan Ruschel et Hélio Hermito Zampier Neto - ainsi que deux membres d'équipage et un journaliste






SOURCE :france 24

Imbroglio autour du sort de Mokhtar Belmokhtar et de son épouse présumée

Les Libyens affirment détenir la femme de Mokhtar Belmokhtar, le jihadiste d'origine algérienne, chef du groupe al-Mourabitoune, liée à al-Qaïda au Maghreb islamique. Deux suspectes ont été arrêtées la semaine dernière, près de la ville de Derna, dont une femme tunisienne. Elles seraient toutes les deux des épouses du terroriste. Mais Mokhtar Belmokhtar n'aurait pas de femme tunisienne, selon un communiqué d'Aqmi. La sœur d'une des suspectes assure qu'il s'agit d'une confusion due à un homonyme. Une erreur qui pourrait être lourde de conséquences.

Olfa Keddoussi utilise tout ce qu'elle possède comme documents pour essayer de prouver que sa sœur, Asma, n'est pas la femme de Mokhtar Belmokhtar, ce terroriste algérien à la tête du groupe al-Mourabitoune et l'homme le plus recherché par les Etats-Unis. Selon sa sœur, elle est la femme d'un Mokhtar Ben Mokhtar Akouri, un jihadiste tunisien membre de la fameuse katiba Okba Ben Nafe. Selon le ministère de l'Intérieur tunisien, cet homme très dangereux est activement recherché.
Toujours selon Olfa Keddoussi, ce Mokhtar Akouri a fui en Libye en 2015, sa femme l'a suivi quelques mois plus tard sans prévenir la famille. Olfa a même envoyé à RFI l'acte de mariage, la photo de sa sœur et de son mari. Elle assure que sa sœur, contrairement aux informations libyennes, n'était pas enceinte, qu'elle a une fille de trois ans et que son mari a trouvé la mort le 15 novembre dernier à al-Jofra dans le sud libyen lors d'une frappe aérienne.
Or c'est dans cette même zone, aux mêmes dates et par les mêmes moyens que les Américains ont annoncé, ce lundi, la mort « probable » de Mokhtar Belmokhtar. Une étrange coïncidence : y aurait-il eu confusion chez les Américains comme chez les Libyens sur l'identité de l'homme abattu il y a deux semaines dans le sud du pays ? Par huit fois donné mort par les renseignements américains, Mokhtar Belmokhtar serait-il toujours en vie ? Aqmi n'a pas encore donné sa version.





SOURCE :rfi

Syrie: Barack Obama ne cache pas son pessimisme sur l'avenir de la Syrie

Barack Obama « peu optimiste »... une « course contre la montre » pour l'ONU... Le déchaînement de violences sans précédent sur la grande ville d'Alep depuis six jours témoigne d'une volonté nette du pouvoir syrien de reprendre l'ensemble du territoire de cette grande ville, coûte que coûte. Au cours de la semaine passée, entre 150 et 300 personnes, selon les sources, auraient perdu la vie dans les pilonnages aériens du régime et de ses alliés ainsi que dans les affrontements terrestres.
La guerre en Syrie s'est invitée au sommet Asie-Pacifique, à Lima. Barack Obama a brièvement rencontré son homologue russe Vladimir Poutine, soutien inconditionnel du régime syrien depuis le début du conflit, en 2011. Il lui a demandé des efforts accrus pour limiter les violences et la souffrance des habitants.
En conférence de presse, le président américain sortant s'est dit « peu optimiste » sur l'avenir immédiat du pays. « Une fois que la Russie et l'Iran ont pris la décision de soutenir Assad dans sa campagne aérienne brutale (...) il était difficile de voir une façon pour l'opposition, même entraînée et modérée, de maintenir sa position très longtemps ». En fin de mandat, il a demandé au chef du Kremlin, en position de force sur le dossier syrien, des efforts accrus pour limiter les violences et la souffrance des habitants.
Des frappes d'une intensité inédite
Même ton alarmiste du côté de l'ONU. L'émissaire spécial en Syrie a averti que le « temps était compté » avant d'assister à un « écroulement » des quartiers rebelles d'Alep, soumis à des bombardements meurtriers du régime qui avance face aux insurgés. En déplacement à Damas, Staffan de Mistura a demandé dimanche l'arrêt des attaques qui se sont intensifiées ces derniers jours contre les habitants d'Alep.
« Un baril d’explosif contenant du chlore a ciblé le quartier de Sakhour à Alep. Six personnes d’une même famille ont été tuées. Ce sont quatre enfants, leur père et leur mère qui ont perdu la vie. C’est la troisième fois que le régime de Bachar el-Assad utilise du chlore », assure à RFI Abou el-Haythem el-Hour, un militant de l'opposition.
Outre les bombardements venant du ciel, de violents combats se déroulent au sol. D'après l'OSDH, les forces loyalistes sont entrées pour la première fois dans le quartier de Massaken Hanano, dans le nord-est d'Alep et tenu par les rebelles depuis 2012, et de violents combats se sont poursuivis dimanche soir.
Selon des secouristes interrogés par CNN, Alep a connu lors de ces six derniers jours les frappes les plus fortes et les plus régulières en cinq ans de guerre. La principale chaîne de télévision américaine indique le chiffre de 300 morts en six jours, citant des casques blancs ; l'OSDH évoque pour sa part au moins 150 morts dans le même laps de temps. Le comptage des victimes reste extrêmement délicat à distance compte tenu d'un accès impossible au terrain.
Les hôpitaux délibérément rasés
Environ 250 000 personnes vivent assiégées depuis quatre mois dans les quartiers Est d'Alep. Bombardés et affamés, les civils se retrouvent dans une situation dramatique, selon les organisations humanitaires et le correspondant de l'AFP sur place. « D'ici Noël, en raison de l'intensification des opérations militaires, on verra un écroulement (...) de ce qui reste à Alep-Est et vous pourriez avoir 200 000 personnes fuyant vers la Turquie, ce qui serait une catastrophe humanitaire », a mis en garde M. de Mistura.
Selon d'autres sources médicales contactées par le Time, il n'y a désormais plus d'hôpitaux en état de fonctionner à Alep, dans la partie rebelle. Le dernier encore debout a été réduit en poussière vendredi dernier, à l'instar des quatre autres que comptait la zone. « L’aviation russe et l’aviation du régime de Bachar al Assad sont en train de commettre des massacres collectifs. Tous les hôpitaux sont détruits. Ils sont donc à l’arrêt et ne pourront plus être remis en fonction à cause des bombardements intensifs et permanents. Il n’y a plus aucun centre médical d’urgence. Il va y avoir probablement davantage de décès puisque les blessés ne sont plus soignés dans les quartiers assiégés de la ville d’Alep », alarme le militant Abou el-Haythem el-Hour.





SOURCE :rfi

Chute d'Alep: la fin de la rébellion syrienne?

Soldat du régime syrien marquant le signe de la victoire devant une vue générale d'Alep.SANA/Handout via REUTERS A
A Alep-Est, les rebelles syriens sont en train de plier devant l'offensive de l'armée de Bachar el-Assad. Lundi 28 novembre, la rébellion a cédé le quartier d'al-Sakhour. Les civils fuient la zone et pour ceux qui restent les conditions de vie sont de plus en plus dramatiques. La chute d'Alep qui se profile doit-elle être interprétée come une défaite globale de la rébellion ?
La chute d'Alep serait un coup très dur mais d'un point de vue militaire et territorial, ce ne serait pas la fin de la rébellion syrienne, loin de là. Les rebelles syriens contrôlent d'autres territoires, moins importants d'un point de vue symbolique et politique, mais des territoires qui comptent tout de même, dans le nord et dans l'ouest de la province d'Alep, dans la province d'Idleb, dans celle de Hama, au nord de Homs, des territoires également dans la région de Damas, et dans le sud du pays. Enfin il y a les territoires conquis récemment , avec l'aide de la Turquie, dans le nord du pays.
La chute d'Alep-Est ne signifierait pas la fin de la rébellion syrienne, mais celle-ci se retrouverait concentrée sur des territoires fragmentés, réduits, et essentiellement ruraux. Du point de vue de Bachar el-Assad, ce serait donc une victoire éclatante. Le régime syrien dans ce scénario contrôlerait la plupart des grandes villes du pays, et serait en position de force d'un point de vue diplomatique et politique, dans l'hypothèse de nouvelles négociations internationales.
Bachar al-Assad verrait également sa position nettement renforcée sur le terrain militaire, et cela au meilleur moment puisque la donne internationale sur la Syrie pourrait changer avec l'arrivée au pouvoir aux Etats-Unis de Donald Trump.
Une situation humanitaire catastrophique
Plus de 10 000 civils ont fui les combats. Ceux qui restent vivent dans des conditions humanitaires difficiles.
La situation alimentaire est très précaire. Il devient de plus en plus difficile d'avoir de la nourriture. Le coût augmente pour les produits de base comme les fruits, les légumes, la viande...
Krista Armstrong, porte-parole du CICR 29/11/2016 - par Daniel Vallot Écouter
La situation humanitaire se dégrade donc rapidement dans les quartiers assiégés du sud-est d’Alep, où sont retranchés des centaines de rebelles qui ont fui l’avancée fulgurante de l’armée syrienne. Le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, Rami Abdel Rahman, a indiqué au correspondant de RFI à Beyrouth, Paul Khalife, que la fermeture des voies de contrebande, qui passaient par le quartier kurde de Cheikh Maksoud, rend la situation encore plus précaire. Désormais, plus rien ne passe.
Dans le même temps, l’armée syrienne et ses alliés maintiennent leur pression sur les derniers secteurs qui leur échappent encore. Lundi 28 novembre, les avions et l’artillerie ont pilonné toute la journée les positions des insurgés, faisant de nombreuses victimes, civiles et militaires. Les troupes gouvernementales concentrent leurs attaques sur Hay al-Chaar, proche de la vieille ville d’Alep.
Dans les secteurs pris par l’armée syrienne au nord-est de la ville, 80 000 civils auraient choisi de rester, selon le Centre russe pour la réconciliation, qui opère à partir de la base aérienne de Hmeimim. A Lattaquié, 5 000 autres personnes auraient rejoint la zone gouvernementale, et autant le quartier de Cheikh Maksoud. Les rebelles contrôlent toujours une zone de 45 kilomètres carrés au sud-est d’Alep. Mais encerclés, privés de ravitaillement et démoralisés, leurs options sont désormais très limitées.
La France a demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU , pour examiner la situation, véritable «catastrophe humanitaire» que vivent les civils dans la ville syrienne






SOURCE :rfi

Simone Gbagbo tente de se retirer en pleine audience et profère des injures

Empêchée par la Cour de se retirer, Mme Gbagbo s’est emportée en proférant des injures au parquet général et à la Cour d’assises. ‘’C’est de la foutaise. Vous croyez que parce que vous êtes juges, vous avez le droit de faire tout ce que vous voulez en Côte d’Ivoire’’, a-t-elle fustigé, ajoutant que ‘’si voulez me condamner, condamnez moi mais ne me fatiguez pas’’.

‘’Je vous demande de respecter la loi’’, a conclu l’ex-Première dame en s’adressant à la Cour. Cette colère fait suite au refus du juge d’accorder la demande de la défense qui plaide jusqu’au 13 février prochain pour faire comparaître les témoins clés.

‘’J’estime que le Procureur général et la Cour d’assises n’ont pas envie qu’on fasse avancer le procès et qu’on aboutisse à la manifestation de la vérité’’, a déclaré Me Rodrigue Dadjé, l’avocat principal de Mme Gbagbo, interrogé par APA.

Selon lui, le Procureur général a eu un accord avec le bâtonnier pour la reprise du procès avec le retour des avocats de Mme Gbagbo. ‘’Cet accord disait clairement que le Procureur général devrait nous appuyer pour obtenir un délai raisonnable pour faire citer les acteurs des faits, les différentes personnalités’’, a-t-il expliqué.

‘’Nous arrivons aujourd’hui et on nous dit qu’il n’est pas question qu’on nous accorde un délai raisonnable pour les faire citer. Si vous remettez en cause l’accord que vous avez eu avec le bâtonnier et dont nous sommes respectueux, notre présence ici ne se justifie plus’’, a poursuivi Me Dadjé.

A l’en croire, le délai dépend en fonction du lieu de situation du témoin. ‘’Si la personne se trouve dans le territoire du ressort du Tribunal d’Abidjan c’est trois jours, si elle est dans le ressort d’une autre juridiction qui est près du Tribunal d’Abidjan c’est cinq jours. Si elle est à l’intérieur du pays c’est quinze jours. Si elle est hors du territoire c’est deux mois’’, a énuméré l’Avocat de Mme Gbagbo qui réclame ‘’un délai minimum de deux mois et quinze jours’’.

‘’ Il faut qu’on respecte les délais et qu’on ne nous expose pas à la violation des délais’’, a insisté Me Dadjé, soulignant que les avocats de l’ex-première dame sont revenus à l’audience par ‘’respect du bâtonnier’’.

Simone Gbagbo est poursuivie pour ’’génocide, crimes contre les populations civiles, crimes contre les prisonniers de guerre, meurtre, assassinat, viol, coups et blessures volontaires, complicité, vocation et tentatives de ces infractions, voies de faits et crimes contre l’humanité’’ selon l’arrêt d’accusation du 29 janvier 2016, la renvoyant devant la Cour d’assises.





SOURCE : lebabi

Eléphants: Wilfried Zaha, tout sur cette nouvelle “recrue” de Dussuyer

Ceci, après un lobbying de la Fédération Ivoirienne de Football (Fif). Qui est-il et en quoi sera-t-il utile aux Eléphants ? L’IA revient pour vous, sur le parcours et les qualités du nouvel Eléphant.

Si la Fédération Internationale de Football association (FIFA) donne une suite favorable à la requête de Wilfried Zaha, il évoluera désormais sous les couleurs de la Côte d’Ivoire. Cet international Anglais, d’origine Ivoirienne, a en effet adressé un courrier à l’instance suprême du football mondial «pour changer de nationalité sportive et d'équipe représentative». Si la requête est acceptée (ce qui a de fortes chances d’arriver) ce serait le fruit de longues années de négociations (depuis 2012) entre l’attaquant, ses proches et la Fédération Ivoirienne de Football (Fif).
En attendant ses premiers pas avec les Eléphants, l’on peut dire que la Fif vient de réaliser un grand coup. Wilfried Zaha est connu pour son grand talent. Capable d’évoluer sur toute la ligne offensive, Zaha est plus connu pour ses dribles déroutants. Sa position préférée reste le couloir (droit ou gauche). Intraitable dans le ‘’un contre un’’, la grande capacité d’élimination de Wilfried Zaha et son adresse devant les buts font de lui un véritable ‘’poison’’ pour les défenses adverses.
En cette période où les Eléphants sont privés de leur capitaine, Yao Kouassi Gervais “Gervinho“, qui jouait ce rôle, la nouvelle de la décision de l’attaquant de Crystal Palace constitue une bouffée d’oxygène pour Michel Dussuyer, le sélectionneur national. Max Gradel en baisse de régime et Sio Giovanni en perte de confiance, Wilfried Zaha pourrait constituer, avec le jeune Nicolas Pépé, les nouvelles flèches de Michel Dussuyer, pour son jeu de couloir. Si tout se passe bien et vite, il sera du prochain regroupement des Eléphants.
(…) Pourtant, Zaha avait dit non aux Eléphants
Après avoir fait sa classe internationale dans toutes les catégories de jeunes de la sélection anglaise, Wilfried Zaha avait la possibilité de jouer pour la Côte d'Ivoire ou l'Angleterre. Mais, il avait fini par opter pour la sélection des Three Lions. Après donc les U-19 ans (en 2011) et les Espoirs anglais, 6 jours plus tard, Wilfried dispute ses premières minutes en équipe A d'Angleterre le 14 novembre 2012, en match amical contre la Suède (2-4).
Avant d’être convoqué par Roy Hodgson, le sélectionneur national anglais d’alors, Zaha avait été approché par la Fif. Mais, les responsables de la ‘’Maison de verre’’ de Treichville avaient essuyé un refus du joueur. Hodgson avait même déclaré dans la foulée que le joueur n’avait rien à voir avec la Côte d’Ivoire. « Pour un joueur qui a été avec les moins de 19 ans et les moins de 21 ans, j’estime que gravir le pallier des seniors est une suite logique. Zaha n’a pas été choisi après un petit entraînement. Il a été sélectionné pour ses performances des deux dernières années. Il fut une cible pour moi lorsque j’étais encore à West Bromwich Albion. Je connais ses qualités. La convocation de Zaha n’a rien à voir avec la Côte d’Ivoire », avait-il lancé à la veille du match contre la Suède.
Seulement, le joueur n’a plus jamais été appelé en sélection d'Angleterre après deux matches en amicale (en 2012). Son avenir avec celle-ci bouchée, et face aux opportunités que lui offre la sélection ivoirienne (qualifiée pour la Can-2017 et en tête de son groupe des Eliminatoires du Mondial 2018), Wilfried Zaha décide de rejoindre la Côte d'Ivoire, son pays d’origine.
Cela est conforme aux textes de la Fifa. Notamment, l’article 17 que : « Tout joueur voulant prétendre à une nouvelle nationalité et qui n'a pas disputé de match international, dans une compétition officielle de toute catégorie, avec une équipe nationale, est autorisé à jouer pour une autre équipe nationale, à condition qu'il réponde à l'une des conditions suivantes : « être né sur le territoire de l'équipe concernée, sa mère ou son père biologique doit être né(e) sur le territoire de l'équipe concernée, sa grand-mère ou son grand-père biologique doit être né(e) sur le territoire de l'équipe concernée. Ou alors, le joueur doit y avoir vécu pendant au moins cinq ans, après avoir atteint l'âge de 18 ans ». Les deux sélections des Wilfried Zaha avec l’Angleterre ayant été pour des matchs amicaux, il est libre de changer de nationalité sportive.






SOURCE :lebabi

Après avoir anticipé le Brexit, un investisseur britannique prédit une chute imminente de l'euro

im Mellon refait parler de lui. Le président du groupe d'investissement Burnbrae avait déjà vu juste à propos du Brexit. Cette fois-ci, il prédit un effondrement de la zone euro d'ici cinq ans maximum.
«Au moment où nous parlons, l'euro est juste un mécanisme très mal approprié. Je donne entre un et cinq ans de vie à l'euro», a auguré Jim Mellon, l'un des seuls investisseurs a avoir publiquement prédit et soutenu la sortie du Royaume-uni de l'Union européenne. L'homme d'affaires a également annoncé que l'euro allait tomber en dessous de la parité contre le dollar «au cours de l'année prochaine».
Il a néanmoins mis en garde contre toute vente précoce de devises, la monnaie européenne pouvant rebondir à court terme. Le lundi 28 novembre, l'euro s'échangeait contre 1,059 dollars.
A la place, Jim Mellon a expliqué vendre de la dette italienne avant le référendum constitutionnel du 4 décembre en Italie.
«J'ai été un très gros vendeur de n'importe quelle obligation gouvernementale (…) mais mes préférées sont les obligations italiennes. Toute personne qui participe à ce marché obligataire stupide devrait savoir qu'il y a un vrai risque sur la durée. Si vous achetez quelque chose pour une période très longue sans taux d'intérêt, vous finirez par avoir votre tête sur un plateau», a expliqué Jim Mellon aux médias.
La prédiction d'un effondrement de la zone euro n'est pas inédite. En octobre 2016, l'un des pères fondateurs de l'euro, le professery Otmar Issing, avait déclaré : «Le château de cartes va s'effondrer», en évoquant l'avenir de la construction monétaire européenne. De son côté, le célèbre économiste Joseph Stiglitz a expliqué pendant l'été 2016 son point de vue sur une nécessaire réforme de l'euro pour ne pas condamner l'Union européenne au marasme économique.













SOURCE :francais.rt

Alep : diaboliser la Russie au profit des islamistes radicaux

Il y a eu un grand battage médiatique pour diaboliser les forces pro-régime syrien parce que toute le stratégie de l’Occident consistait à avoir comme ennemi à la fois Daesh et le régime, estime l'analyste géopolitique, écrivain Alexandre Del Valle.
RT France : Une partie de l’est d’Alep a été libérée par les forces de l’armée syrienne. Cela signifie-t-il un tournant dans le siège de la ville ?
Alexandre Del Valle (A. D. V.) : C’est bien entendu un tournant pour le siège d’Alep et même pour la guerre civile en Syrie, c’est un tournant majeur et qui reprend Alep la seconde grande ville historique et économique du pays. Qui reprend Alep, reprend en fait presque toute la Syrie utile. C’était le dernier grand bastion dans la Syrie utile qui était vital pour le régime, c’était le dernier grand bastion des opposants dont la majorité sont des islamistes radicaux. Mais comme ces islamistes sont très souvent aidés par l’Occident ou ses alliés, il y a eu un grand battage médiatique pour essayer de diaboliser les forces pro-régime parce que toute le stratégie de l’Occident consistait à avoir comme ennemi à la fois Daesh et le régime. Donc cette avancée du régime au détriment d'autres islamistes que Daesh que l’Occident a encouragés constitue un échec à la fois pour les rebelles et pour les Occidentaux et leurs alliés du Qatar et d’Arabie saoudite. Donc c’est un tournant majeur qui va redonner une force en négociations pour le régime, il va pouvoir négocier dans le cadre de la transition avec beaucoup plus d’atouts en ses mains. Et la Russie aussi bien entendu.
On essaye de discréditer la Russie est ses alliés pour essayer de les empêcher de continuer dans leur élan qui risque de faire en sorte que très bientôt tout Alep sera dans le giron du régime
RT France : Jean-Marc Ayrault a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU au sujet de la catastrophe humanitaire à Alep. Pourquoi cela se passe-t-il maintenant ?
A. D. V. : C’est logique. Tout cela à mettre dans le cadre de ce qu’a voulu faire Hollande pour condamner la Russie en matière des crimes contre l’humanité. Toute cette diabolisation et cette tentative de discréditer la reprise d’une partie du pays par son régime pourtant légal constitue une preuve, une manifestation de la stratégie occidentale qui vise à renforcer les rebelles au détriment du régime et c’est l’inverse qui est en train de se passer. Donc on essaye de discréditer la Russie est ses alliés pour essayer de les empêcher de continuer dans leur élan qui risque de faire en sorte que très bientôt tout Alep sera dans le giron du régime. C’est une technique classique.
Utiliser la diplomatie pour discréditer le pays qui en train de lutter contre le phénomène d’insécurité ou le terrorisme, c’est quelque chose de relativement classique
RT France : Pourquoi la diplomatie française vise à empêcher l’offensive des forces syriennes contre Daesh ?
A. D. V. : Le but est d’essayer avec les menaces de sanctions et de pression internationale, de manière diplomatique en diabolisant la partie qui aide le régime à renforcer sa présence contre les rebelles et essayer d’empêcher le régime d’aller jusqu’au bout. C’est presque la même stratégie qu’on a employé à l’époque de la guerre entre Hezbollah et Israël. Ce dernier était en train de détruire le Hezbollah et la communauté internationale avait diabolisé le pays qui était en train de vaincre les terroristes pour l’empêcher d’aller jusqu’au bout et entre-temps le Hezbollah s’était reconstitué. Ce n’est pas du tout comparable, ce sont deux situations différentes. Mais dans les deux cas on voit que quand une partie qui en train d’être vaincue et n’a plus la force avec elle, elle essaye d’utiliser la diplomatie pour discréditer le pays qui en train de lutter contre le phénomène d’insécurité ou le terrorisme, c’est quelque chose de relativement classique. Et toute la stratégie de l’Occident consiste à essayer de diaboliser cette entreprise de récupération du territoire, parce que ça va changer tous les plans des Occidentaux et de leurs alliés voulant mettre les Frères musulmans au pouvoir dans la plupart des pays arabes qui ont connu une révolte. Et en Syrie comme en Egypte c’est le plan inverse qui est en train de gagner et donc cela contredit les désirs des commanditaires des armées occidentales qui sont les pays du Golfe.





SOURCE :francais.rt