Dans un pays où l'épidémie du
sida continue de se propager, plus de 5 000 personnes se sont déjà
portées volontaires pour tester ce vaccin. Si les résultats sont
probants, le traitement apportera un espoir sans précédent pour les
malades.
HVTN702. Ce nom quelque peu
barbare désigne un nouveau type de vaccin destiné à prévenir l'infection
par le VIH de plusieurs milliers du sud-africains, qui comptent parmi
les populations les plus touchées au monde, avec 300 000 nouveaux cas
par an, principalement chez les jeunes.Les premières injections ont eu lieu au début du mois de novembre à Soweto, dans la banlieue de Johannesburg. Depuis les premiers patients, ce sont plus de 5 000 hommes et femmes qui se sont succédés dans le centre de vaccination mis en place à cette occasion. La moitié d'entre eux a reçu un vaccin véritable, l'autre moitié un simple placebo : il s'agit du protocole médical habituel dans le cadre des tests médicaux. Les premiers résultats devraient être connus vers 2020.
Le principe de fonctionnement du traitement, qui nécessite pas moins de quatre rappels, est relativement simple. Il s'agit d'introduire un fragment d'ADN comportant un gène du virus, afin que l'organisme puisse le «décoder» et ainsi commencer à fabriquer les anticorps adéquats.
Lancé à l'initiative de la fondation Desmond Tutu de lutte contre le sida, le vaccin constitue, selon ses responsables, «un jalon important dans le domaine de la prévention du VIH, dans le monde entier». Si les essais se révèlent concluants, le dispositif apportera un espoir considérable dans la lutte contre la maladie, dont souffrent plus de 7 millions de personnes dans le monde.
SOURCE : francais.rt
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