« Notre mouvement se veut pacifique. Il a pour but d'obtenir une
amélioration des conditions de travail et de vie des propriétaires et
gérants de cabine. Notre révolte trouve sa source dans le refus de ces
entreprises de nous écouter. Nous avions initié une première grève à
Treichville. Nous avons été invités à une rencontre à la bourse du
travail à Treichville, le 18 novembre 2016. Mais, la montagne a accouché
d'une souris. Et, depuis, nous avons le sentiment que ces gens nous
tournent en bourrique », a indiqué à nos confrères de l'infodrome,
Assié Yao Alfred, président de ladite association.
Causes multiples
« Avant, sur chaque recharge, notre bénéfice était de 25 %. Cela
veut dire que pour une recharge de 100.000 francs, on gagnait 25.000
francs Cfa. Maintenant, le bénéfice est à 4 % soit 4.000 francs"
s'est-il plaint.
Ajoutant ensuite que, les coûts d'appel étaient à 0,5 francs Cfa la
seconde. "Ce qui nous permettait de faire la minute d'appel à 25 francs.
Cela n'est plus possible maintenant" déplore-t-il.
"Nous avions une prime trimestrielle qui nous a été enlevée. Nous
réclamons également la mise sur pied d'un service contentieux pour gérer
les arnaques et autres vols dont nous sommes victimes » a-t-il
énuméré.
SOURCE :lebabi
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