Sur France 2, Flavie Flament est revenue sur les déclarations de ses
proches suite à ses confidences sur son viol à l’âge de 13 ans dans son
autobiographie « La Consolation ».
Peu
après la parution de l’ouvrage, son frère cadet, Olivier Lecanu, a
expliqué dans les pages du magazine «Closer» qu’il ne croyait pas du
tout en sa version des faits.
Invitée cette semaine de l’émission Actuality diffusée sur France 2, Flavie Flament est revenue sur ces propos.
« C’est l’illustration d’un procédé que l’on peut trouver dans beaucoup
d’histoire de viols sur mineurs, explique l’animatrice de RTL. Je ne
suis pas surprise et atteinte. Je suis portée par ce qu’il se passe à
côté puisque des femmes viennent me raconter ce qu’elles ont pu vivre ».
Le propos de Flavie Flament est confirmé par Muriel Salmona, psychiatre-psychotraumatologue, citée par Femme Actuelle.
Pour
Muriel Salmona, « la négation et la culpabilisation de l’entourage dans
les affaires de violences sexuelles est malheureusement la norme ».
«
beaucoup d’enfants victimes de violences sexuelles, elle ne sera pas
protégée, personne n’aura peur pour elle, ne verra sa souffrance, ne
reconnaîtra ce qu’elle a subi, ni ne le dénoncera » écrit la psychiatre
dans le blog Stop aux violences familiales, conjugales et sexuelles,
relayé par Femmes Actuelles.
«Parce qu’ils sont vulnérables,
soumis à l’autorité des adultes, faciles à menacer et à contraindre, les
enfants sont les principales victimes de violences sexuelles et les
filles trois à six fois plus que les garçons**. 83% des victimes***
n’ont jamais été protégées, écoutées, entendues par un entourage proche
ou professionnel et 70 % d’entre elles vont subir d’autres vont subir
d’autres viols dans leur vie », a-t-elle regretté.
Elle explique
ensuite que «cette chaîne infernale s’explique par un mécanisme de
sauvegarde neurologique qui se met en place chez la plupart des victimes
: la dissociation traumatique », qui « déconnecte et anesthésie les
émotions, ce qui met mes victimes dans l’incapacité de s’opposer et
facilite la mise en place d’une emprise ».
SOURCE :legissip

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