Le président du front populaire ivoirien (FPI), Aboudrahamane
Sangaré, fraichement libéré après son arrestation vendredi nuit par la
police, était samedi au Giga meeting post-référendum du front du refus
et de la coalition du non, samedi dernier à la place Ficgayo de
Yopougon, où environ une dizaine de milliers de personnes étaient
réunies.
Prenant la parole dans une grande ovation du public, il a affirmé que le
combat ne s’arrêtera pas car le front du refus a été crée pour retirer
la nouvelle constitution de Ouattara, jugée illégale, non consensuelle,
et anticonstitutionnelle.
Le 30 octobre dernier, le Front du refus et la Coalition du non ont
appelé les ivoiriens à empêcher par tous les moyens légaux la tenue de
ce réferendum. Ils ont été entendus car selon leurs estimations
confirmées par la presse étrangère présente, le scrutin s’est déroulé
dans un désert électoral et un très faible taux de participation, aux
alentours de 5% selon le Front du refus.
Mais les résultats officiels de la Commission électorale indépendante
ont mentionné un taux de participation de 42%, à la surprise générale.
Résultats aussitôt rejetés par l’opposition, d’où la tenue du meeting de
samedi, violemment attaqué par des jeunes voyous-microbes proches du
RDR d’Alassane Ouattara.
« Nous ne baisseront pas les bras. Ce combat-là ne s’arrêtera pas. Ne
croyez pas que nous allons baisser les bras », a tenu à rassurer
Aboudramane Sangaré s'adressant aux milliers de manifestants présents.
Car pour lui, « quelque chose est en train de prendre forme et c’est à nous de le faire parvenir à maturité ».
A la foule, il a également affirmé que « la victoire vient vers », leur
demandant de n’avoir « ni complexe ni peur parce que ceux qui sont dans
la voie de la vérité et de la justice triomphe toujours ».
« Quand on a l’avenir et l’espérance pour soi, on ne peut pas fuir
devant quelqu’un », a—t-il ajouté, demandant de la patience à ceux qui
voulaient des mots d’ordre immédiats.
« Vous avez la mobilisation, laissez-nous le choix du moment », a-t-il
martelé, ajoutant que « quand on vous tend un chiffon rouge ne foncez
pas dessus, prenez le temps justement de changer la couleur du chiffon
».
SOURCE :ivoirebusiness.net

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire