L’ancien patron des missions de l’ONU en Côte-d’Ivoire et au Mali, a réagi à la
décision du président russe Vladimir Poutine d’annuler la signature de
son pays au Statut de Rome créant la Cour Pénale Internationale, en 2002.
L’actuel ministres des Affaires étrangères des Pays-Bas, répondant
aux questions des journalistes, a en effet estimé mercredi qu’il n’avait
«jamais eu l’impression que la Russie avait une sérieuse volonté de
devenir membre plein de la CPI». Pour Bert Koenders, la sortie des
Russes «ressemble à une provocation», le jour même où débute à La Haye,
la 15e Assemblée annuelle des Etats parties au Statut de Rome. «Je
regrette» la décision de la Russie a terminé le ministre.
Les mêmes regrets sont partagés par le porte-parole de la CPI. «Il
est dans notre intérêt de réunir le plus de soutiens possibles. Mais la
Cour respecte la décision russe», a-t-indiqué.
L’Afrique du Sud, le Burundi et la Gambie ont récemment informé la Cour de leurs retraits.
Plusieurs autres pays africains dont l’Ouganda, la Namibie et le
Kenya sont régulièrement cités comme les prochains devant claquer la
porte.
Une grande majorité d’Africains considère la CPI comme un tribunal néocolonial.
Dans certains milieux africains, la prison hollandaise de
Scheveningen où sont détenus les prisonniers de la CPI est qualifiée de
Robbeneiland, du nom de la prison du temps de l’Apartheid en Afrique du
Sud.
Nelson Mandela et ses camarades y avaient passé des moments terribles.
SOURCE :connectionivoirienne

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