Ce qui est arrivé à l’enseignant a dépassé l’entendement de ses
collègues qui, en guise de protestation, ont déserté les salles de
classe.
Les instituteurs de Panzarani, à 24 km de Bouna, ont
déserté leur établissement suite au lynchage d’un des leurs par la
population pour avoir refusé de faire la queue dans la file des usagers
de la pompe hydraulique du village.
« Il y a lieu d’intervenir pour faire entendre notre voix pour que
quelque chose soit fait dans ce sens. Nous disons non à l’indignation »,
a déclaré le secrétaire général du Mouvement des instituteurs pour la
défense de leurs droits (MIDD) de Bouna, N’Guessan Franck, qui a
rapporté cette information à l’AIP samedi, précisant que les enseignants
ont cessé de dispenser des cours depuis le 3 novembre.
N’Guessan Elvis en poste depuis quelques années à Panzarani a été
bastonné par une population en colère face à l’entêtement de
l’instituteur de dévier la file d’attente, sous prétexte qu’il accusait
déjà un retard.
Grace à l’intervention prompte des chefs de communautés Lobi et
Koulango alertés par ses collègues enseignants, N’guessan Elvis a eu la
vie sauve. La situation a été relevée à l’inspecteur de l’enseignement
primaire, malheureusement les salles de classe de l’école sont restées
fermées.
SOURCE :lebabi

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