Des jeunes munis de diverses armes blanches ont détruit vendredi
4 novembre, deux écoles primaires en construction dans les campements
de Djétrankro et Akabokro (Data, commune de Divo) de même que les
table-bancs et installations scolaires de fortune de ces localités.
Cette expédition destructrice pousse à la rue plusieurs
centaines d’écoliers désormais privés d’infrastructures pour les
recevoir le savoir.
Condamnations communes
Pour le préfet de la région du Lôh-Djiboua, préfet du département de
Divo, Joseph Kpan Droh, « la violence ne saurait prospérer » et « les
auteurs de ces actes vont répondre de leurs actes devant les autorités
compétentes ».
Le chef du village de Data, Kokou Jean pierre, a condamné l’acte posé
par sa jeunesse et indiqué qu’il n’a été informé qu’une fois « le mal
fait ».
La violence de vendredi est le fruit d’une crise du foncier qui oppose
depuis plusieurs années les autochtones Didas et les allogènes Baoulés.
Problème de principes
Les populations Didas de Data s’opposent au lotissement des gros
campements Baoulés sur leurs terres. Ils invitent leurs hôtes à se
joindre à eux pour développer ensemble Data. Chose que refusent les
Baoulés pour qui venir à Data revient à s’éloigner de leurs plantations.
Ils s’organisent alors pour doter leurs campements d’infrastructures
communautaires de base comme les écoles.
SOURCE : lebabi.net

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