Simone Gbagbo devrait comparaitre ce matin devant la Cour
d’assises d’Abidjan où elle est poursuivie pour « crimes de guerre et
crimes contre l’humanité ».
Ses avocats qui avaient conditionné la poursuite de leur
assistance à Mme Gbagbo par les témoignages des ministres et chefs
militaires impliquées dans la crise postélectorale ont affirmé hier à
Notre Voie qu’ils seront présents à l’audience aujourd’hui avec leur
cliente. Est-ce à dire que ces témoins qu’ils ont qualifiés de
témoins-clé ont finalement accepté de se présenter devant le juge Boiqui
Kouadio ? Rien n’est moins sûr. Toutefois, Me Rodrigue Dadjé, l’avocat
de Simone Gbagbo, joint hier par téléphone, a confirmé la présence de la
défense à l’audience d’aujourd’hui sans donner plus de détails.
Vont-ils exiger à nouveau les témoignages de Guillaume Soro, Premier
ministre, ministre de la Défense de Ouattara durant la crise
postélectorale ; Philippe Mangou, ancien chef d’état-major ; Edouard
Kassaraté, ancien commandant supérieur de la gendarmerie ; Brindou
M’Bia, directeur général de la police de la crise postélectorale à ce
jour ; Jeannot Ahoussou-Kouadio et Charles Diby Koffi, ministres et
cadres du RHDP ou vont-ils renoncer à les entendre ? Rappelons que ces
personnalités ont joué un rôle important durant la crise postélectorale
et dans les faits des « crimes » attribués à Simone Gbagbo. Par exemple,
la marche du RHDP sur la RTI, la marche des femmes du RDR à Abobo, le
bombardement du marché Siaka Koné d’Abobo, et les massacres d’Abobo
derrière rails.
SOURCE : lebabi.net
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire